La presse américaine revient tout d’abord sur l’interview de Melania Trump qui prend la défense de son mari, Donald Trump, accusé d’agressions sexuelles. « Ce sont des mensonges », a-t-elle précisé. Pour le Washington Post, « l’interview de Melania Trump à CNN n’a était qu’une critique des médias ».
Selon l’éditorialiste « Elle est sortie de son silence médiatique en accordant une interview à un journaliste que son mari a jugé « très partial » et elle a blâmé la presse pour tous les déboires que connaît Donald Trump durant sa campagne ». Avant de conclure ironiquement « toute cette couverture médiatique est négative. Tout est faux. Tout est conspiration contre Donald Trump, Melania l’a vérifié ».
Le New York Times de son côté fait l’éloge de Michelle Obama
« Pour la première dame, avec amour » s’intitule ces pages du New York Times Magazine. Quatre auteurs et journalistes écrivent sur Michelle Obama. « Une première dame qui a réussi à cocher toutes les cases : une femme aimante, une mère protectrice, une avocate de la santé, une passionnée de jardin et, oui, une icône de style ». Le style de Michelle Obama fait dire aux auteurs que la première dame laissera son propre héritage. « La première dame a réussi à allier la dignité et l’humour en même temps », écrit, admirative, une auteure.
Une autre journaliste raconte : « Après une décennie passée sous le microscope public, elle a réussi ce qu’aucune première dame et peu de personnalités parviennent à faire : elle a eu une vie publique sans sacrifier sa vie privée et son authenticité. Elle a rendu son mari plus humain et efficace comme président, en étant son interprète et sa défenseure ».
Les excuses de la police aux minorités noires
Aux États-Unis toujours, l’association internationale des chefs de police était en congrès jusqu’à aujourd’hui à San Diego et le président de l’association y a fait des excuses. Terrence Cunningham s’est excusé auprès des minorités « pour les actions passées et le rôle que la profession a joué dans les mauvais traitements de la société envers les communautés de couleur », c’est à lire dans le Washington Post.
Lors de son discours, le chef de la police de Wellesley (Massachusetts) a insisté « sur la nécessité de maintenir de bonnes relations avec les communautés de toute race, et de ne pas laisser s’installer cette mentalité du 'nous VS eux' ». Le discours de Cunningham, commente le journal, est « la reconnaissance du rôle joué par les services de police dans les tensions exacerbées récemment ». Après son discours le chef de police a été ovationné par les 16 000 gradés présents à San Diego. Le Los Angeles Times raconte que le président de « l’organisation nationale des Noires pour l’application de la loi » a estimé que ce discours était « important et pouvait vraiment faire changer les choses ».
Mais le journal précise : « dans son discours, Cunningham n’a pas mentionné les manifestations contre les policiers de ces derniers mois ni les assassinats ciblés de policiers durant l’été à Dallas et Baton Rouge, des incidents qui ont soulevé des craintes chez les officiers ». Le journal interroge une professeure du centre de recherche sur la race, le crime et la justice, qui n’est pas impressionnée par ces mots : « il a échoué à reconnaître le comportement déplorable de certains agents de police aujourd’hui… Il y a encore des flics bigots, comme c’était le cas par le passé », raconte cette professeure citée par le Los Angeles Times.
Au Brésil, des milliers de manifestants à Rio
Le journal O Dia raconte que cinq mille personnes ont manifesté contre le gel des dépenses publiques décidé par Michel Temer durant les 20 prochaines années. C’est une mesure phare du programme de redressement économique du nouveau président.
Le journal donne la parole à une manifestante : « Ils réduisent les dépenses publiques sans même en débattre avec la société brésilienne. Ce qu’ils sont en train de faire va réduire de 40 % les dépenses dans la santé et l’éducation et nous n’allons pas laisser faire ça ». Le journal carioca O Globo décrit des manifestations qui ont dégénéré avec « la présence de Black Blocs qui ont recouvert la façade de la Chambre municipale avec des 'Fora Temer' (Temer dehors) ».