« J'ai pris la décision de prolonger le cessez-le-feu bilatéral jusqu'au 31 décembre », a déclaré le président colombien avant de préciser : « Mais que ce soit très clair: ceci n'est pas un ultimatum ni une date limite, mais j'espère que tout ce processus pour obtenir un nouvel accord se terminera bien avant cela. »
Juan Manuel Santos espère trouver une issue à la crise politique, qui secoue le pays depuis que l'accord de paix signé avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) mettant fin à 52 ans de conflit, a été rejeté par référendum. Pour ce faire, le président colombien, auréolé du prix Nobel de la paix, poursuit son marathon de réunions de négociation pour ne pas voir mourir le texte signé le 26 septembre avec le chef de la guérilla marxiste, Timoleon Jiménez, alias Timochenko.
« Nous allons y arriver »
Ainsi, il a reçu jeudi 13 octobre des représentants de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), de l'Organisation des Etats américains, des représentants de l'Eglise catholique, mais aussi des jeunes. Selon le chef de l’Etat, c'est à leur demande qu'il a décidé de prolonger le cessez-le-feu.
« Chers compatriotes, nous allons y arriver. Nous allons parvenir à en finir pour toujours avec la violence. Le retour des déplacés dans leurs foyers, l'opportunité qui fait que, comme tous le reconnaissent, avec un pays en paix, le progrès, le développement, l'emploi seront accessibles à tous les Colombiens. Nous ne pouvons pas laisser passer cette chance d'y parvenir », a conclu Juan Manuel Santos.