Matthew qui se dirige désormais vers les Bahamas et qui devrait ensuite remonter vers les Etats-Unis d’après El Nuevo Herald a provoqué la mort de cinq personnes selon un bilan publié par Alter Presse. Une personne est toujours portée disparue et les dégâts matériels sont colossaux selon le site d’information. 14 530 personnes ont été déplacées, certaines volontairement, pour être placées dans des abris provisoires dans les zones affectées. Désormais, on craint les suites du passage de l’ouragan d’après Alter Presse. « Dans les prochaines heures, les risques d’inondations accompagnés de coulées de boues et des cas de submersions marines sont très probables dans le nord-ouest et restent encore possibles à l’échelle du pays, notamment dans les régions du Sud, selon le Centre national de météorologie » peut-on lire. Pour l’heure, il est encore difficile de dresser un véritable bilan, précise le Miami Herald. Il faudra attendre encore quelques jours pour connaître véritablement l’étendue des dégâts prévient le quotidien.
Matthew a durement touché Cuba et la République Dominicaine
Si les autorités cubaines avaient pris les devants en déclenchant l’alerte cyclonique, les dégâts matériels devraient être importants estiment El Nuevo Herald. Plus de 1,4 million de personnes ont été évacuées de la partie orientale de l’île, selon les autorités qui n’ont pas encore dressé de bilan précise le quotidien américain.
Et puis en République Dominicaine, selon El Caribe, quatre personnes sont décédées dont trois mineurs. Plus de 20 000 personnes avaient été évacuées préventivement. Là aussi les dégâts matériels devraient être importants, même si pour l’instant il est impossible de les chiffrer, précise le quotidien.
Le débat des colistiers des deux candidats à la présidentielle.
Pour la presse américaine : s’il y a une chose à retenir c’est le contraste entre Donald Trump et son colistier Mike Pence. Selon l’éditorialiste du Washington Post, Mike Pence a donné, durant ce débat, l’impression de défendre le candidat qu’il aurait aimé avoir et non Donald Trump. Humble, calme, le gouverneur de l’Indiana a été un digne représentant de son parti, défendant une politique étrangère musclée, un gouvernement moins omniprésent et les traditionnelles valeurs chrétiennes qui vont de paires avec le parti républicain. Un colistier qui n’a pas souhaité défendre la plupart des propositions de son candidat, malgré les attaques de Tim Kaine, le colistier d’Hillary Clinton. Selon le quotidien, le sénateur de Virginie n’a pas arrêté de répéter qu’il ne comprenait pas comment Mike Pence pouvait soutenir et défendre Donald Trump. Tim Kaine avait raison dans un certain sens conclut l’éditorialiste puisque Mike Pence ne l’a pas fait.
Politico publie un sondage instantané réalisé par CNN dans lequel 48% des personnes interrogées estiment que c’est le gouverneur de l’Indiana Mike Pence qui s’est imposé. Mais il faut tempérer ce résultat car historiquement le débat des vice-présidents n’a jamais pesé dans la campagne pour la présidentielle américaine.
En Colombie : le pays attend la réunion entre le président Juan Manuel Santos et son prédécesseur Alvaro Uribe
Un interlocuteur incontournable si d’aventure les autorités colombiennes souhaitent sauver l’accord de paix avec les FARC estime la presse colombienne. Alvaro Uribe, qui s’était clairement déclaré contre cet accord, se dit désormais prêt à négocier. « Le pays est dans l’attente de la rencontre Santos Uribe » titre El Tiempo. Ces deux hommes, « les principaux leaders du pays » d’après le quotidien, devraient permettre « de faire avancer la recherche d’un pacte politique qui sauverait l’éventualité d’une paix avec les FARC ». Et il y a urgence, selon le président colombien : « Nous ne pourrons prolonger ce processus ni ce dialogue encore longtemps car nous nous trouvons dans une zone d’ombre, une sorte de limbe très risquée et très dangereuse ». Cette rencontre suivra celle avec un autre ancien président : Andres Pastrana. Le but : créer une union de toutes les forces politiques du pays pour définir un accord qui serait acceptable pour tous conclut le quotidien.
La trêve entre le gouvernement et les FARC ne sera pas éternelle
Juan Manuel Santos a en effet annoncé que cette trêve était maintenue jusqu’au 31 octobre, ce qui a bien entendu entraîné une réaction de Timochenko, le chef des FARC. Ce dernier, dans un tweet repris par El Espectador demande au président colombien si cela signifie que la guerre reprendra passé cette échéance. Timochenko et le reste des négociateurs des FARC sont toujours à La Havane avec le chef négociateur du gouvernement Humberto de la Calle précise le quotidien. Ils attendent des nouvelles des autorités sur la mise en place d’un dialogue national pour sauver l’accord de paix. Des nouvelles qui pourraient bien arriver une fois la rencontre entre Uribe, Pastrana et Santos terminée.
L’Argentine valide la loi sur la parité homme-femme chez les élus.
Si jusqu’à présent 30% des élus devaient être des femmes, désormais ce sera la parité qui prévaudra. La loi a été votée la nuit dernière nous apprend La Nacion. Un quart des élus, des hommes je précise, ne pourront renouveler leur mandat estime le quotidien. Si hier on a assisté à une guerre de sifflets et de huées dans l’hémicycle, c’est désormais une guerre des nerfs qui est ouverte, selon La Nacion puisque de nombreux élus masculins vont se retrouver sans emploi l’année prochaine lors des élections de 2017.