La coalition de l’opposition, la MUD, renforcée par la mobilisation du 1er septembre, espère que la pression de la rue sera à la hauteur pour faire entendre au Conseil national électoral la nécessité de tenir les échéances du referendum révocatoire contre le président Nicolas Maduro avant la fin de l’année, insiste El Nacional. Le camp chaviste lui, crie à la tentative de coup d’Etat et mobilise lui aussi ses partisans.
« Septembre est le mois de la mobilisation politique pour gagner cette bataille de la vérité » a lancé Carmen Melendez, la cheffe du parti chaviste PSUV de la région de Barquisimeto, citée dans Correo del Orinoco. « La droite ne sait plus quoi faire, a-t-elle ironisé, donc les militants révolutionnaires ont décidé de descendre dans la rue pour défendre la tranquillité et la paix ». L’éditorialiste du Nacional, n’y va pas avec le dos de la cuillère, il parle de l’équipe de Nicolas Maduro comme des « Nouveaux acteurs de la répression ». L’Assemblée nationale aux mains de l’opposition fustige ce qu'elle appelle un « coup d’Etat » dicté par le Tribunal suprême de justice aux ordres du pouvoir qui a décidé d’invalider presque toutes les décisions prises par les députés, indique El Nacional.
Au Brésil, une page s’est tournée sur la présidence de Dilma Rousseff
O Globo publie des photos des camions de déménagement devant le palais présidentiel de l’Alvorada à Brasilia, que Dilma Rousseff, présidente destituée, a dû quitter hier. L’ex-présidente partagera désormais son temps entre Rio et Porto Alegre. Pour l’avocat général du gouvernement cité dans Folha de Sao Paolo, la destitution était irréversible et cette décision ne doit pas être révisée par le tribunal suprême.
C’est Eduardo Cunha, le président de l’Assemblée nationale, membre du PMDB, le parti du désormais président Michel Temer, qui avait été à l'origine de la destitution de Dilma Rousseff, rappelle Estadao. Ironie du sort, il a été aussi écarté de son poste en juillet, accusé d’avoir reçu de l’argent détourné de Petrobras. Les députés doivent voter le 12 septembre prochain pour ou contre son exclusion. Pour l’instant, 186 députés se sont déclarés contre lui, mais il faudrait au moins 257 voix pour l’exclure.
Le Nicaragua octroie l’asile politique à l’ancien président du Salvador Mauricio Funes
L’ancien journaliste Mauricio Funes qui a dirigé le Nicaragua entre 2009 et 2014 a confié sur les réseaux sociaux qu’il avait demandé l’asile au Nicaragua le 31 août dernier, car il disait craindre pour son intégrité physique et celle de sa famille, rapporte El Nuevo Diario. Mauricio Funes, premier président de gauche élu au Salvador du Front Farabundo Marti pour la libération nationale, est accusé de malversations, trafic d’influence, blanchiment d’argent et surtout d’enrichissement personnel pour une somme de quelque 700 000 dollars qu’il n’a pas pu justifier, précise le journal nicaraguayen en ligne El Confidencial. Mais l’asile que lui octroie le Nicaragua pourrait être contre-productif pour le président Daniel Ortega, estime Diario El Mundo.
A Chicago, la violence par armes à feu a déjà fait plus de 500 morts depuis le début de l’année
Le Washington Post s’en émeut, et rien que ce week-end prolongé avec le lundi férié, la police de Chicago a enregistré 13 homicides et 43 incidents avec des tirs. Rien qu’en août, il y a eu 92 morts par arme à feu. Pour tenter de montrer à leurs enfants que ça ne va pas si mal, des organisations de quartier organisent de plus en plus d’événements pour occuper l’espace. Mais pour le Chicago Tribune, la ville a atteint un tournant dans la violence par armes à feu, et même une guerre contre les armes ne suffirait pas à l’arrêter.
Le Mexique a rendu un hommage aux dimensions nationales au chanteur Juan Gabriel décédé fin août
Les cendres du chanteur Juan Gabriel, décédé à l’âge de 66 ans, le 28 août dernier après un concert en Californie ont été transférées de l’aéroport jusqu’au bâtiment des Beaux-Arts à Mexico où 700 000 personnes sont venues lui rendre hommage, s’émeut Milenio. Une cérémonie que raconte en images et vidéos le site de La Razón, qui consacre plusieurs articles à « JuanGa », « le diva de Juárez », un des chanteurs mexicains les plus populaires. Ses cendres reposeront dans une de ses maisons de Ciudad Juarez qui sera transformée en musée.