Avec notre correspondant à New York, Grégoire Pourtier
Les élus du Congrès américain vont reprendre leurs travaux le 6 septembre et Barack Obama leur a donné une priorité : voter les financements pour lutter contre le virus Zika. En résumé, le président américain a expliqué que chaque jour supplémentaire à attendre que l’argent soit disponible retardait la prévention et la recherche, et mettait donc un peu plus les Américains en danger.
Aujourd’hui, 2 000 personnes sont contaminées dans le pays, alors qu’Obama avait sollicité le déblocage de fonds d’urgence dès février. Mais le Congrès, à majorité républicaine, n’a jamais validé l’enveloppe de 1,9 milliards de dollars, proposant plutôt de prendre de l’argent sur le programme de Planning familial, ce que les démocrates ne pouvaient tolérer.
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Puis cela a été les vacances parlementaires, sept semaines qui ont retardé le processus politique. Et seuls quelques dizaines de millions de dollars ont ainsi pu être affectés à la lutte contre Zika jusqu’à présent.
Le virus, quant à lui, a continué de se propager, particulièrement en Floride, où l'on peut désormais l’attraper à cause des moustiques locaux. A la radio, Barack Obama a donc dû faire de la pédagogie, énumérant personnellement les techniques pour éviter les piqûres et vantant l’utilisation du préservatif pour empêcher la transmission sexuelle.
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