C’est à la Une du New York Times. Le journal a suivi les militants du milliardaire pendant un an. Il en a fait une vidéo que l’on peut voir sur le site du quotidien. Mais attention, prévient le journal, il faut s’attendre à des propos très violents. Et en effet, les sympathisants de Donald Trump se déchainent contre l’islam, les étrangers, Hillary Clinton et aussi contre Barack Obama qui a droit à de nombreuses insultes raciales. « Ce qui nous étonne », écrit le New York Times, « c’est que ces militants semblent complètement décomplexés. Les slogans qu’ils chantent sont très violents, c’est du jamais vu lors d’un rassemblement politique ». Le New York Times précise que dans la foule il y a aussi des gens polis qui se comportent bien. Mais ils désapprouvent rarement les propos crus véhiculés par les autres militants.
Les républicains en faveur d’Hillary Clinton.
L’élu Adam Kinzinger a rejoint les responsables conservateurs qui ne souhaitent pas voter en faveur de Donald Trump et le disent publiquement. C’est à lire sur le site d’information Politico. Et d’après le Washington Post, une nouvelle panique gagne l’establishment républicain. Les conservateurs ont peur que les frasques de leur candidat ne nuisent profondément au parti.
Le chef des Républicains Reince Priebus se dit frustré face au comportement de Donald Trump, rapporte le journal. Newt Gingrich lui-même, un proche du milliardaire, tire la sonnette d’alarme. « S’il continue comme ça, il va faire gagner Hillary Clinton », explique-t-il dans les colonnes du quotidien. Les sondages semblent lui donner raison : une enquête de la chaine Fox News accorde à Hillary Clinton 10 points d’avance sur le milliardaire new-yorkais.
La crise au Venezuela
La situation au Venezuela inquiète la presse américaine. Selon le Miami Herald, le temps presse. Le pays est au bord du gouffre, « il s’enfonce dans une dictature civile et militaire accompagnée d’une crise humanitaire », estime le journal. « L’inflation va atteindre 500 pour cent cette année, les supermarchés sont vides et il y a pénurie de médicaments ». Le gouvernement fait tout pour retarder l’organisation d’un référendum révocatoire que l’opposition est en train de mettre en place. Le Miami Herald suggère que le secrétaire d’Etat John Kerry, qui se rendra dans les prochains jours au Brésil, en Argentine et au Paraguay, se saisisse du dossier. Il devrait faire pression sur ces pays pour qu’ils excluent le Venezuela de l’organisation régionale Mercosur.
Enquête sur les femmes autochtones disparues
Au Canada, le gouvernement a enfin annoncé la création d’une commission d’enquête sur la disparition des femmes autochtones. Selon le journal Le Devoir, la ministre fédérale autochtone de la Justice, Jody Wilson-Raybould, était « très émue » hier lors qu’elle a dévoilé le mandat de la commission d’enquête. « Les communautés autochtones l’attendaient depuis des années », écrit le quotidien. Mais le mandat en a déçu plusieurs qui auraient souhaité des pouvoirs contraignants pour panser les plaies qu’ils traînent depuis longtemps, ajoute quotidien francophone. La commission sur les violences faites aux femmes autochtones s’intéressera notamment au comportement de la police, des services à l’enfance et des médecins légistes.
Des réfugiés aux JO de Rio de Janeiro
Pour la première fois, les Jeux olympiques accueillent une équipe de réfugiés. C’est à la une du journal O Globo. L’équipe est composée d’athlètes originaires de quatre pays : Ethiopie, République démocratique du Congo, Syrie et Soudan du Sud. Le judoka congolais Popole Misenga, réfugié au Brésil, se dit fier de participer à ces JO. « Le judo est toute ma vie et je suis heureux d’être à Rio », explique-t-il au Globo. Le journal précise que les athlètes « disputeront la compétition sous le drapeau du Comité international olympique ».