En déplacement à Guaviare, Juan Manuel Santos a été informé que certains guérilleros n'abandonneraient pas la lutte. Les combattants du front Armando Rios seraient les plus impliqués dans le narcotrafic et les enlèvements. Ils ont annoncé dans un communiqué ne pas vouloir se démobiliser.
« Tous les pouvoirs de nos forces de sécurité se concentreront sur ceux qui n'accepteraient pas le processus de paix. Les milliers et milliers de soldats que nous avons sur le territoire national seront occupés à poursuivre ceux qui resteront en dehors de ce processus », a annoncé le président en s’adressant directement à eux.
Et d’ajouter : « Alors à ceux qui auraient encore quelques doutes : laissez vos doutes de côté et acceptez l'accord, parce que c'est votre dernière chance pour changer de vie. Sinon, je vous assure que vous finirez dans une tombe ou en prison. »
Le président colombien a également expliqué aux habitants de la région l'accord du processus de paix en cours, en leur demandant d'être eux aussi des acteurs responsables de la paix.