La branche américaine de Veolia a été engagée en février 2015 pour faire une évaluation du nouveau système de distribution de l'eau, juste après la découverte de hauts niveaux de plomb.
Ses consultants ont d'abord affirmé que celle-ci respectait les normes publiques de santé. Puis, selon le procureur général du Michigan, Veolia a « aggravé la situation » en recommandant de doubler les doses de chlorure ferrique, un acide qui aurait également accentué la corrosion des tuyaux. Ce qui est la source de l'empoisonnement des habitants de Flint au plomb.
« Des accusations totalement fausses et infondées », se défend la société française, qui affirme n'avoir été missionnée que pendant un mois pour identifier les effets résiduels d'un processus de désinfection. Cette mission « n'incluait pas de tests sur le plomb ou le cuivre », affirme Veolia.
L'autre société américaine visée par la plainte, Lockwood Andrews & Newnam (LAN), a, quant à elle, été engagée depuis 2011 sur une mission bien plus large. L’Etat du Michigan demande des dommages et intérêts qui peuvent atteindre plusieurs centaines de millions de dollars.
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