A la Une: NBA, Cleveland célèbre la victoire de ses «Cavaliers»

C’est une victoire historique : Les Cavaliers de Cleveland ont remporté le championnat de la NBA en battant les Warriors de Golden State 93-89. « Cleveland couronné », jubile le quotidien USA Today. Une ville qui devient folle, ajoute le Cleveland Plain Dealer qui a consacré son éditorial à cet exploit sportif. « C’est plus qu’une victoire du championnat de la NBA », écrit le journal local, c’est la fin d’une sécheresse. La fin d’une malédiction et d’un chagrin.

Et le Plain Dealer de continuer : « c’est un moment magique, incroyable, transformateur ! Merci aux Cavaliers et merci à Cleveland d’y avoir cru ! » Selon le Washington Post, les supporteurs des Cleveland Cavaliers sont parmi les plus passionnés de tous les clubs de la NBA. Ils ont dû attendre plus de 50 ans pour voir l’équipe enfin remporter un titre de champion. « Allez-y, amusez-vous à fond, vous l’avez mérité », conclut le Washington Post.

L’État de Rio en faillite temporaire

Autre évènement sportif qui fait la Une, mais avec des titres beaucoup moins enthousiastes, ce sont les JO de Rio. L'État de Rio de Janeiro, confronté à une crise financière sans précédent, a décrété ce week-end « l'état de calamité publique ». Avec cette décision, le gouverneur déclare son État en faillite temporaire ce qui lui permet de recevoir des fonds fédéraux, nécessaires pour organiser les JO. Francisco Dornelles compte sur l’aide de l’État fédéral, une aide qui sera, selon lui, utilisée pour achever les travaux de la ligne 4 du métro et pour renforcer la sécurité autour des JO.

Dans une interview accordée au journal O Globo, le gouverneur se justifie d’avoir lancé un SOS financier à l’État. « Il y a une dette du gouvernement fédéral, explique-t-il. Les JO sont un évènement pour le Brésil tout entier. Il faut éviter qu’ils soient un échec », souligne Francisco Dornelles. Le quotidien O Estadãode son côté revient dans son éditorial sur la situation calamiteuse des finances publiques au Brésil. Une conséquence de la politique économique « désastreuse » de la présidente Dilma Rousseff, d’après le journal.

Le Brésil redevient plus inégalitaire

Au Brésil, le taux de chômage augmente et avec lui les inégalités sociales. C’est la conclusion d’une étude de l’université de São Paulo, citée par la Folha de São Paulo. Depuis le début du second mandat de Dilma Rousseff, le chômage a augmenté de 7,9% à 10,9%. Et pendant cette période, l’écart entre les revenus des riches et des pauvres a augmenté de 3%. Du coup, beaucoup de Brésiliens salariés cherchent un deuxième travail et économisent dans le budget des repas de midi, selon Folha de São Paulo.

La crise alimentaire au Venezuela

C’est à la Une du New York Times. Le journal publie un reportage sur la pénurie qui touche les Vénézuéliens. Et qui provoque de plus en plus d’incidents. « Les camions transportant de la nourriture deviennent la cible d’attaques », écrit le NYTimes. « Le gouvernement les fait escorter par des gardes armés. Des soldats sont postés à l’entrée de pâtisseries. La police tire avec des balles en caoutchouc sur une foule désespérée qui envahit des supermarchés, des pharmacies et des boucheries. Une fille de 4 ans a été tuée dans un affrontement de gens qui se battaient pour de la nourriture. Des scènes devenues quotidiennes dans un pays affamé, “A starving country” », selon le New York Times.

El Nacional, journal d’opposition, rappelle que les militaires contrôlent la chaîne alimentaire, mais ne parviennent pas à assurer l’approvisionnement. Et selon une députée de l’Assemblée nationale, membre de la commission d’enquête sur la crise alimentaire, ces militaires à la tête du ministère de l’Alimentation sont directement responsables de la faim dont souffrent aujourd’hui de nombreux Vénézuéliens. Les gens n’arrivent plus à manger et s’ils trouvent de la nourriture, ils n’ont pas de quoi la payer, explique Manuela Bolivar au journal El Nacional.

Guantanamo, « la promesse non tenue »

Le New York Times rappelle dans son édito que le candidat Barack Obama avait, il y 8 ans, promis de fermer Guantanamo. A présent, il y a encore 80 personnes incarcérées sur cette base américaine à Cuba, « une honte dont la responsabilité incombe au Congrès qui a entravé les efforts de libération de ces prisonniers ». Du coup, cette prison a sapé les efforts du gouvernement de se présenter comme un champion des droits de l’homme et a incité d’autres gouvernements à violer eux aussi le droit international humanitaire.

Partager :