avec notre correspondant à Caracas, Julien Gonzalez
Ces discussions se tiennent sous l'égide de l'Unasur, en présence de l'ancien Premier ministre espagnol socialiste José Luis Rodriguez Zapatero, et de deux anciens présidents du Panama, Martin Torrijos, et de la République dominicaine, Leonel Fernandez. Tous les trois invités pour tenter de trouver les clés d'un dialogue national.
Des discussions, sans encore d'avancées concrètes : c'est le bilan que l'on peut retirer de ces premières rencontres qui se sont tenues en République dominicaine.
L'Union des nations sud-américaines se veut optimiste et souligne qu' « il existe une volonté de dialogue de la part du gouvernement et de l'opposition vénézuélienne ». L'Unasur qui appelle à multiplier les contacts pour tenter d'établir « une méthode pour un dialogue national ».
Rencontres directes ou indirectes ?
Des réunions se sont donc tenues mais quand à savoir si des représentants du gouvernement et de l'opposition se sont retrouvés dans la même salle, les avis divergent.
La ministre des Affaires étrangères vénézuélienne, Delcy Rodríguez, assure que oui. Sur son compte twitter, elle évoque notamment la présence à ses côtés de l'actuel député chaviste et ex-ministre des Affaires Etrangères Elias Jaua, tout en précisant que des représentants des quatre principaux partis de l'opposition étaient également présents.
Une information démentie par le secrétaire général de la coalition d'opposition qui nie « toute rencontre directe entre le gouvernement et l'opposition ». Dans un communiqué, l'opposition rend compte de réunions qui ont eu lieu ce vendredi et ce samedi entre quatre représentants de la MUD et les trois ex-responsanbles politiques, des réunions où ont été évoqués selon le document « des points indispensables comme le référendum révocatoire [ou encore] la crise humanitaire ».