avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Donald Trump sera sans doute bien accueilli au congrès de la NRA. Ses propos de campagne vont exactement dans le sens souhaité par le lobby des armes, contrairement à Hillary Clinton qui promet un contrôle plus strict, si elle est élue.
Le candidat républicain a maintes fois affirmé son soutien inconditionnel au 2eme amendement, (le droit de se défendre par les armes.) Et le milliardaire, si l'on se fie à ses déclarations de campagne, souhaite même élargir le port d'arme aux établissements scolaires.
Le candidat reprend souvent le credo de la NRA dans ses meetings : il faut que les gentils soient armés en toute circonstance, pour pouvoir tuer les méchants.
« Regardez les attentats de Paris. Qui a la loi sur les armes la plus sévère du monde ? Seuls les méchants avaient des armes. Ils ont tué les gens un par un. On dit ce qu'on veut, mais si les gens avaient des armes, la situation aurait été très différente. »
Impossible toutefois de mettre en pratique ces promesses lors de l'intervention de Donald Trump au congrès de la NRA. Les services secrets qui protègent le candidat à la présidentielle interdisent le port d'armes à feu en sa présence…
70 000 visiteurs sont attendus dans le Kentucky pour cette fête des armes, et les mesures de sécurité sont exceptionnelles, car des activistes anti-Trump ont annoncé leur intention de manifester pour l'occasion.
Selon des sites spécialisées 350 millions d'armes à feu sont en circulation aux Etats-Unis (plus d'armes que d'habitants).