Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Si Donald Trump devient président des Etats-Unis, la lune de miel séculaire entre Washington et Londres aura sans doute vécu.
David Cameron estime que l’interdiction d’entrer sur le territoire américain pour les musulmans, l’une des mesures phares du programme Trump, est une promesse « stupide et clivante ».
Un jugement sévère qui n’impressionne pas le milliardaire, ainsi qu’il l’explique dans un entretien sur la chaine ITV : « Il semble que nous n’aurons pas une très bonne relation, qui sait. Moi j’espère que j’aurai une bonne relation avec lui. Et d’abord je ne suis pas stupide, je vous le dis, c’est tout le contraire. Ensuite, sur le terme clivant. Je ne suis pas un homme clivant, je suis un rassembleur. »
Rien n’arrête Donald Trump, ni un éventuel incident diplomatique avec la Grande-Bretagne, ni la dernière polémique sur son comportement avec les femmes. Des dizaines de témoignages ont été publiés par la presse américaine, des paroles d’amis et d’employées rapportant une grossièreté, et une vulgarité que l’on n’attend pas chez un homme d’Etat.
Mais là encore, les supporters du candidat Trump font le tour des réseaux de télévision pour expliquer que l’homme est en fait un progressiste, un défenseur de la parité et que rien ne peut altérer sa popularité, au sein d’un électorat qui en fait, se reconnait dans le candidat.
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