Une plus grande transparence c'est une première motivation. Mais il s'agit surtout de mettre les internautes à contribution pour lever de nouveaux lièvres.
Les « Panama Papers » pour le moment, ce sont 11,5 millions de documents qui concernent quelque 200 000 particuliers et sociétés-écrans. Une masse de documents énorme qui n'a pas encore livré tous ses secrets.
Le Consortium international des journalistes d'investigation espère que les internautes trouveront d'autres noms de fraudeurs importants qu'il n'a pas, lui, réussi à déceler.
Avec cette méthode, le groupement a pu obtenir plus de 500 tuyaux sur des accords fiscaux secrets entre les multinationales et le Luxembourg lors des précédents scandales des LuxLeaks fin 2014 et des Offshore Leaks. Suite à ces révélations d'ailleurs, la communauté internationale a mis en place un mécanisme d'échange automatique d'informations.
Mi-avril, les grandes puissances du G20 se sont engagées à dresser une liste noire des paradis fiscaux. Il s'agit donc de maintenir la pression pour obliger les pays à rendre des comptes.