Avec notre correspondante à Porte-au-Prince, Amélie Baron
Jovenel Moïse assure qu'il ne s'oppose absolument pas à une vérification des précédentes élections, mais selon ses mots, l'actuelle commission est une commission de « falsification » car elle a été décidée par le président provisoire. C'est pourquoi son parti a refusé de participer aux négociations aboutissant à sa création.
« Si le conseil électoral voulait continuer avec ces vérifications, il serait de notre devoir de participer à toute forme de vérification que le conseil électoral veut faire, assure Jovenel Moïse. Et si le conseil électoral provisoire voulait donner mandat au président provisoire de faire cette commission, à ce moment-là, le PHTK et Jovenel Moïse auraient été d'accord pour participer, mais le président provisoire n'avait pas les provisions pour faire cette commission. »
Jovenel Moïse assure déjà que quelles que soient les conclusions que cette commission de vérification électorale rendra, elles n'auront aucune valeur pour lui. Le dialogue est absolument au point mort et aucun acteur politique ne veut encore proposer un plan de sortie de crise pour gérer l'après 14 mai, jour où le mandat du président provisoire devrait prendre fin.