A la Une: Etats-Unis, alliance de la dernière chance pour l’investiture républicaine

C’est une alliance un peu inattendue qui a été annoncée entre le Texan Ted Cruz et le gouverneur John Kasich pour tenter de contrer le milliardaire Donald Trump. Une annonce qui intervient deux jours avant un nouveau « mini super Tuesday », puisque ce mardi cinq Etats votent dans le cadre de ces primaires. Le but, selon le New York Times : empêcher Donald Trump d’atteindre le nombre de délégués nécessaires pour devenir le candidat conservateur lors de la présidentielle, c’est-à-dire mille-deux-cent-trente-sept délégués.

Demain, mardi 26 avril, les habitants du Connecticut, du Delaware, du Maryland, de la Pennsylvanie et de Rhode Island votent. Des scrutins trop proches pour que cette alliance ait un impact sur les résultats, explique le Washington Post. Mais pour les votes suivants, Ted Cruz et John Kasich vont se répartir les États. Le Texan va par exemple se concentrer sur l’Indiana, laissant le soin à John Kasich de s’occuper de l’Oregon et du Nouveau-Mexique détaille le journal.

« Tous deux savent que le meilleur moyen d'empêcher Trump de décrocher la nomination est de faire équipe pour lui bloquer la route (...). Mais c'est peut-être trop tard », estime ce matin la revue en ligne Politico. De son côté, Donald Trump n’a pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux, mais pour une fois le milliardaire est resté sobre dans ses propos évoquant seulement le désespoir de ses adversaires.

Côté démocrate, Bernie Sanders est à un tournant de sa campagne

Politico dresse en quelque sorte un état des lieux de la campagne de Bernie Sanders à vingt-quatre heures de cinq nouvelles primaires. « Sanders pris dans un piège politique ». Pour la revue « Sanders est trop fort dans cette campagne pour se retirer, mais trop faible pour gagner ». Son déficit de délégués va encore se creuser demain estime Politico pour qui Bernie Sanders fait désormais face à un dilemme : « doit-il continuer à se battre jusqu’à la convention de juillet ou faut-il qu’il se mette en retrait et qu’il fasse ce qu’Hillary Clinton avait fait en 2008 lorsqu’il devenait évidant qu’elle ne battrait pas Barack Obama ».

L’ancienne secrétaire d’État s’était légèrement mise en retrait pour faire en sorte que Barack Obama soit élu de manière unanime lors de la Convention et obtenir un ticket dans son équipe. Un choix que pourrait faire le sénateur du Vermont après les élections de ce mardi, selon une partie de la presse américaine.

Plus d’une semaine après le séisme en Équateur, l’heure est au bilan et à la reprise

Selon El Comercio, l’aéroport international de Manta, l'une des villes les plus touchées par le tremblement de terre a rouvert hier. Sur la photo qui illustre l'article, on peut voir le président colombien Juan Manuel Santos marcher sur le tarmac, c’est-à-dire la seule chose qui n’a pas été affectée par le séisme, détaille le quotidien, puisque « cent pour cent des infrastructures de cet aéroport ont souffert des dommages » et, pour permettre la reprise des vols, il a été nécessaire de mettre en place un terminal provisoire.

« Manta veut reprendre le travail », titre quant à lui le quotidien La Hora. Les habitants de cette ville veulent renouer avec leur quotidien, mais les destructions sont telles qu’ils ne savent pas quand ils pourront retrouver leur travail, explique le quotidien.

Les scènes de chaos restent visibles à chaque coin de rue et s’expliquent par le fait que les constructions des villes les plus touchées ne respectaient aucune norme, détaille El Mercurio. Un état des lieux qui fait craindre d’autres destructions en cas de nouveau tremblement de terre, selon des spécialistes interrogés par le quotidien.

Les Mexicaines descendent dans les rues pour dénoncer les violences machistes

« Chaque jour, sept femmes sont assassinées dans notre pays. Nous sommes l'un des pays qui compte le plus de femmes tuées au monde, le plus de femmes qui disparaissent. Nous sommes le deuxième pays en matière de prostitution infantile et les victimes de cette traite sont presque toujours des femmes ». Natalia, qui participait hier à une marche contre la violence de genre dans les rues de la capitale résume parfaitement la situation des femmes au Mexique dans les pages d’El Universal.

Elles étaient des milliers à Mexico, mais également à Monterrey, dans le Chipas, Santillo ou encore Hermosillo, précise Excelsior. Des marches organisées par des ONG pour réclamer la fin de cette violence. Un appel lancé au gouvernement d’Enrique Peña Nieto pour qu’il légifère en la matière, comme il s’y était engagé lors de la campagne électorale, et que les coupables de tels actes soient enfin punis. C’est la première fois que de telles manifestations étaient organisées au Mexique, précise quant à lui le quotidien La Jornada.

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