Avec agences,
Dilma Rousseff est « indignée ». Après le vote des députés en faveur de sa destitution lors d'une séance historique dimanche soir, la réaction de la présidente brésilienne était très attendue.
La présidente, qui est apparue les traits tirés, a annoncé la couleur : elle n'abandonnera. « Je ne me laisserai pas abattre, le combat continue », a lancé la chef de l'Etat ce lundi 18 avril, lors d'une conférence de presse à la présidence.
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Dilma Rousseff, qui répète n'avoir commis « aucun crime », s'est donc montrée combative, bien que profondément blessée par cette procédure visant à la destituer qu'elle considère comme « une injustice ».
Elle s'en est pris à son vice-président, Michel Temer, qu'elle accuse de conspiration.
Et elle a précisé qu'elle « n'envisage pas maintenant » des élections anticipées.
Dimanche soir, la chambre des députés s'est prononcée largement pour la destitution de la présidente de gauche. Au pouvoir depuis 2010, elle est accusée d'avoir maquillé des comptes publics pour favoriser sa réélection en 2014. C'est maintenant le Sénat, en mai, qui doit trancher.
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