Marco Rubio n’a pas encore achevé son premier mandat de sénateur et pourtant, il brigue déjà l’investiture républicaine pour la course à la Maison Blanche. D’abord subjugué dans son enfance par les discours de Ted Kennedy, il choisit finalement son camp après l’arrivée de Ronald Reagan à la présidence : il sera républicain.
Et, respectant ses origines cubaines, il se lance dans les années 1990 en politique dans le milieu cubano-républicain de Floride, dans son fief de Miami. C’est à cette période qu’il rencontre un certain Jeb Bush. Le fils et futur frère de président va d'abord devenir son mentor en politique avant que l'élève ne fasse qu’une bouchée du maître.
Jeb Bush, tout comme Marco Rubio, se lance en 2015 dans les primaires républicaines. Mais d'abord donné favori, il n'a ce lundi finalement pas dépassé les 5% dans l’Iowa, alors que Marco Rubio, lui, a su convaincre près de 25% des votants.
Ses qualités : un très bon orateur, un jeune à qui tout réussi, un esprit vif reconnu par de nombreux élus, à la vision politique pas forcément figée comme l’a démontré son vote en faveur d’une réforme de l’immigration pourtant proposée par le démocrate Barack Obama.
Après ce premier vote dans l'Iowa, Marco Rubio devrait, selon la presse, bénéficier de l'appui de la vieille garde du parti républicain qui se méfie de Donald Trump, tout comme de Ted Cruz.
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