Les Montréalais se pressent pour partager le chagrin de Céline Dion

De nombreux Montréalais ont affronté le froid, jeudi 21 janvier, pour se recueillir près de la dépouille de René Angélil et témoigner leur soutien à son épouse, la chanteuse Céline Dion. Rencontre avec quelques-uns de ces citoyens éplorés.

Les funérailles nationales de René Angélil, l’époux et imprésario de la chanteuse canadienne Céline Dion doivent se tenir ce vendredi après-midi à Montréal. Des milliers d’invités sont attendus, dont le Premier ministre du Québec, les proches du défunt ainsi que des artistes. Jeudi, des milliers de Montréalais ont bravé le froid pour aller rendre un dernier hommage à cet homme exposé dans la basilique Notre-Dame.

D’un côté de l’église se trouvait les invités de marque, des proches de la famille et des amis, entrant pour se recueillir devant la dépouille. Un peu plus loin, on pouvait voir des amoureux de la chanteuse et du couple patientant plusieurs heures devant l’entrée principale pour pouvoir pénétrer dans l’édifice. En espérant réconforter Céline Dion.

« Ça fait 25 ans que je suis la carrière de Céline et René, c’est une façon de leur rendre tout ce qu’ils nous ont donné, de dire merci », confie un quinquagénaire. « Je suis sûre que ça lui fait très plaisir de voir la population vivre ça avec elle, la soutenir dans l’épreuve », présume quant à elle une autre fan.

« Toucher la main » de Céline Dion

Stoïque devant le cercueil ouvert de son époux, la star a passé de longues heures à recevoir les condoléances des Québécois, prenant le temps de glisser quelques mots à chacun. Un véritable événement pour certains. « J’ai attendu trois heures et demie, témoigne une jeune fille. J’avais entendu aux infos qu’elle allait toucher la main aux premières personnes qui venaient et je voulais vraiment faire partie de ces personnes-là. J'en tremble, je n'en reviens pas ! »

Les dignitaires et les invités sont attendus dans quelques heures pour participer aux funérailles nationales, dont les détails ont été réglés en partie par René Angélil lui-même avant son décès.

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