Ce mercredi 23 décembre, l’Assemblée vénézuélienne sortante a nommé 13 nouveaux juges au Tribunal suprême de justice qui en compte 34. Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, estime que l’opposition souhaite mettre un terme aux politiques sociales et qu’elle procédera à des privatisations en chaîne lorsque la nouvelle Assemblée nationale prendra ses fonctions. La nomination de ces juges est une manière de garantir, selon les chavistes, la continuité des politiques menées jusqu’à présent. Des politiques qui ont mené le pays dans une situation dramatique, tant sur le plan social qu’économique.
L’opposition crie au scandale et il y a de quoi. Elle estime que le PSUV, le parti socialiste vénézuélien, viole la Constitution en procédant de la sorte. Et selon différents spécialistes de la Constitution vénézuélienne, il sera très difficile, voire impossible, pour la nouvelle Assemblée de revenir sur ces nominations.
Après la création, la semaine dernière, d’une Assemblée populaire destinée, là aussi, à freiner l’action de la nouvelle Assemblée nationale, ces nominations représentent un nouveau camouflet pour l’opposition.