Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Des drones qui survolent un aéroport et retardent les avions, ou qui prennent des photos des incendies en Californie et gênent le travail des pompiers : on ne compte plus les problèmes causés par ces petits avions sans pilote cette année.
Un drone s'est même écrasé en janvier sur la pelouse de la Maison Blanche. Un accident, a-t-on appris par la suite, mais l'alerte maximale avait été déclenchée.
Des centaines de milliers de propriétaires
« Rien ne différencie un amateur qui fait voler un drone pendant ses loisirs, d'une personne mal intentionnée », explique le ministère des Transports, qui veut donc créer un fichier national. Le but est de pouvoir retrouver le propriétaire d'un appareil qui s'est introduit dans un espace interdit : bâtiments officiels, aéroports, installations militaires.
Malgré le soutien de la plupart des acteurs, fabricants, associations d'utilisateurs, pilotes, la mise en place de ce recensement semble compliquée, car réglementation signifie aussi sanction, en cas de violation des règles de sécurité ou de la vie privée. Aussi, les propriétaires de drones ne vont pas tous se précipiter pour se faire enregistrer... Ils sont des centaines de milliers aux Etats-Unis.