Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Deux facteurs compliquent la tâche des services de renseignement américains. La ferveur, d'une part, des millions de personnes attendues sur le passage du pape, et l’immaitrisable personnalité du chef de l’Eglise catholique, qui veut pouvoir approcher les fidèles, d'autre part.
Sur le passage de la papamobile, des espaces fermés et contrôlés sont prévus avec portiques détecteurs de métal et tireurs d’élite sur les toits. Les sacs à dos sont interdits, comme les drones, et les jouets qui peuvent ressembler à des pistolets. Précaution utile dans un pays où sont en circulation 350 millions d’armes à feu.
10 000 volontaires recrutés
Les rues sont fermées à la circulation et les entreprises fermement engagées à pratiquer le télétravail. Les boites à lettres sont retirées. A Philadelphie, 10 000 volontaires ont été recrutés, chacun d’entre eux a dû se soumettre à un contrôle approfondi de ses antécédents, par le FBI.
Un responsable des services de renseignement américains s’est rendu au Vatican pour observer le pape dans ses déplacements. Il est rentré aux Etats-Unis persuadé que cette visite est la plus compliquée de sa carrière.