Présidentielle américaine: les républicains ne se font plus de cadeaux

Les candidats républicains sont toujours 17 à briguer l'investiture du parti pour la présidentielle de 2016, et chacun tente de sortir du lot. Le temps du fair-play est révolu, et c'est le favori des sondages, Donald Trump qui donne le ton. Un ton pour le moins agressif.

Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio

Donald Trump résume bien la situation, quand il explique que chacune de ses outrances a fait monter son score dans les sondages. Le milliardaire a donc manifestement décidé de continuer.

Il a ainsi fait expulser manu militari le représentant d'une chaîne hispanophone de l'un de ses meetings. Et lorsque Jeb Bush a répondu en espagnol à la question d'un journaliste, Donald Trump s'est indigné : « Il est inadmissible de ne pas s'exprimer en anglais sur le sol américain. »

Le candidat Bush a mis plusieurs jours pour répondre : « Trump va mener les républicains à la défaite, comment pourrait-il, cet homme intolérant, accéder aux plus hautes fonctions ? »

« Il faut un cerveau »

Ben Carson, neurochirurgien en retraite, et plutôt silencieux jusque-là, explique quant à lui « qu'il faut un cerveau » pour être candidat, « ce qui n'est pas le cas de tous ». On ne saura pas à qui le Dr Carson faisait allusion.

Le deuxième débat entre candidats républicains a lieu la semaine prochaine, et c'est sans doute ce qui fait monter la nervosité. Les 10 heureux élus seront choisis en fonction des intentions de vote. Chacun essaie donc d'attirer l'attention pour apparaître au plus haut dans les nombreux sondages d'opinion.
 

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