Avec notre correspondant à New York, Jean-Louis Pourtet
En bras de chemise, Barack Obama s'est rendu, en compagnie du maire de la ville, à Tremé, le plus ancien quartier noir qui a été en grande partie reconstruit. Bain de foule, poignées de mains, accolades, déjeuner avec un groupe de jeunes. Au menu : poulet frit, une spécialité locale.
Quelques gouttes de graisse se retrouveront sur le pantalon du président. Et puis c'est le discours dans un centre communautaire reconstruit dans la ville basse, qui avait été particulièrement affectée par la montée des eaux. Pendant une trentaine de minutes Obama va saluer la renaissance de La Nouvelle Orléans et la résilience de ses habitants. « Le projet de reconstruire n'était pas simplement de reconstruire la ville telle qu'elle avait été. C'était de reconstruire la ville telle qu'elle devrait être. Une ville où chacun, quelque soit sont apparence physique, l'argent qu'il possède, le lieu d'où il vient, où il est né, a une chance de réussir. »
Tout en soulignant le rôle que son administration avait joué en octroyant des milliards de dollars pour la reconstruction de La Nouvelle-Orléans, Barack Obama a concédé que tout n'était pas encore parfait, notamment pour les noirs, dont une bonne partie estime que les progrès accomplis ont surtout profité à la population blanche.
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