La presse haïtienne d'aujourd’hui commente le communiqué du Comité électoral provisoire. Il condamne les « exactions » des partis politiques durant les élections du 9 août. Il « condamne mais ne sanctionne pas », déplore Le Nouvelliste qui rappelle : « Les législatives du 9 août ont été émaillées de violences et d'incivilités. Pour empêcher un candidat d'engranger des votes, pour effectuer des bourrages d'urnes, des audacieux, des indélicats, à la pointe du fusil ou par la force, ont imposé leur loi », regrette le Nouvelliste.
«A minima, 16 candidats ont été radiés de la course, continue l'éditorialiste. Sur la pointe des pieds, le CEP semble tourner la page des sanctions. »
Aux Etats-Unis, inquiétudes après la chute de la bourse de Shanghai.
Cette chute a entraîné dans sa glissade les marchés boursiers mondiaux. La  Chine est la deuxième économie mondiale. C’est justement son importance qui  inquiète le New  York Times aujourd'hui. « Les dirigeants chinois n'arrivent  pas à stopper le ralentissement de l'économie du pays. Les nations comme le  Brésil exportent des matières premières en Chine. Elles sont donc très  vulnérables à cette baisse de tension chinoise.
L'économie américaine est en bien meilleure santé, mais elle ne croît  pas suffisamment vite pour aider le reste du monde », affirme le New York  Times. 
« Et les ralentissements des autres pays pourraient peser sur la  croissance des Etats-Unis puisque le pays ne pourra plus exporter  autant ».
Alors pour le Washington  Post, Barack Obama et le Congrès républicain doivent agir. «  Seuls les Etats-Unis peuvent mener les changements dont l'économie mondiale a  besoin. Car c'est toujours la plus importante puissance économique et  militaire », soutient le quotidien, qui avertit tout de même : «  Washington devra, avant tout, résoudre ses propres dysfonctionnements. Les  autorités doivent donc éviter d'affoler les marchés en augmentant le plafond de  la dette fédérale par exemple ».
Le Boston  Globe lui prend des distances avec ce sujet. Il publie un  dessin intitulé : « Quelle information affole le plus les gens ? » Le  dessinateur propose deux Unes :
La première : « Les actions chutent légèrement après avoir doublé pendant 6 ans  ». L'homme qui lit le journal porte un costard rayé. Il tremble et  transpire, les yeux affolés derrière ses binocles.
La deuxième : «Les salaires stagnent depuis 40 ans ». L'homme a les  yeux perdus dans le vague, bordés de cernes. Il semble ne même pas prêter  attention à l'information.
Brésil, Dilma reconnaît ses erreurs
La presse brésilienne se concentre sur la crise économique et politique  nationale. La présidente Dilma Roussef a accordé une interview aux trois  principaux quotidiens brésiliens. Dans Estado,  Folha  de São Paulo, et Globo,  Dilma Roussef reconnait que son gouvernement a tardé à percevoir la gravité de  la crise économique dans lequel se trouve aujourd’hui son pays. « Mais en  même temps personne ne pouvait prévoir que les choses aillent si mal », se  défend-elle.  
Dilma Roussef a évité de parler de la crise politique qui déchire le  Brésil. Au sujet du président de l'Assemblée nationale dont le parquet a demandé  la mise en examen pour corruption cette semaine, Dilma Roussef répond: « Je  préfère ne pas parler sur les gens. Je suis bouddhiste. Je suis Dilminha paix et  amour ».
Une bouddhiste qui sort tout de même de son calme pour défendre son  mentor, Lula da Silva. Certaines voix accusent l’ancien président d'être mêlé au  scandale de corruption de Petrobras. «Ce sont des fascistes »,  rétorque Dilma. « Des calculateurs insensibles ».
Le Dakar 2016 ne passera pas au Pérou
Le Dakar 2016 ne passera pas comme prévu par le Pérou. Le gouvernement a  décidé de dédier ses fonds à la prévention du phénomène El Niño. « Un coup dur » en manchette de La  Républica. La célèbre course devait partir de la capitale Lima.  Le journal péruvien donne la parole à l'équipe du Rally Dakar: «Nous  nous sommes tout de suite attelés à la construction de circuits alternatifs en  Argentine et Bolivie ». Selon La Républica, le gouvernement péruvien a mis en état  d'urgence 14 régions de son territoire. Le Ministère de la Santé a débloqué 65  millions de dollars pour faire face au phénomène climatique. El Niño n’a jamais  été aussi menaçant depuis 1998.