Avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
Comme d’habitude, l’humour a inauguré le début de l’émission : « Je ne peux pas croire que vous preniez votre retraite avant moi. Je vais publier un décret. Jon Stewart ne peut pas quitter cette émission. C’est contesté devant les tribunaux... », a lâché Barack Obama.
Mais la légèreté a très vite cédé la place à une ironie plus grinçante en évoquant les sujets internationaux. L’accord sur le nucléaire iranien, notamment, qui a occupé près de la moitié des 22 minutes d’interview. Jon Stewart s’amuse du jeu d’alliances très opaque au Moyen-Orient avec un Iran partenaire de paix sur le nucléaire et ennemi dans la crise yéménite. « Dans quelle équipe sommes-nous au Moyen-Orient ? », demande-t-il. Et Barack Obama de répondre : « Ça n’est pas tout à fait ça, mais passons... »
Les deux hommes ont ensuite abordé le rôle des médias dans la couverture de la politique américaine, la réinsertion des anciens combattants - un sujet qui fâche aux Etats-Unis -, et enfin la campagne présidentielle avec un Donald Trump, roi des gaffes mais star des sondages dans le camp des républicains. « Je suis sûr que les Républicains apprécient que Donald Trump soit en tête de course », s’est ainsi amusé Barack Obama avant d’être coupé : « Tout ce qui faut pour les faire paraître un peu moins fou... »
Environ deux millions d’Américains auront suivi le président Obama pour sa dernière apparition dans l’émission.