La question a déclenché un vif débat aux États-Unis. « Il est temps de retirer le drapeau confédéré », écrit The Post and Courrier dans son éditorial. Il flotte depuis 1962 dans la capitale de la Caroline du Sud, d’abord sur le dôme du bâtiment qui abrite le Parlement et les bureaux du gouverneur, ensuite près d’un mémorial situé devant ce bâtiment.
Mais après la tuerie de la semaine dernière, « ce drapeau n’a plus sa place devant cet édifice », écrit le journal de Charleston qui rappelle que le pasteur de l’église mort dans l’attentat était également sénateur de l’Etat. D’après The Post and Courrier, il revient au Parlement local de décider du sort du drapeau. De plus en plus d’élus souhaitent qu’il soit retiré, comme l’a proposé hier le gouverneur de Caroline du Sud.
Un avis partagé par le Washington Post. Take down the confederation flag, écrit le journal, « La question n’est plus si mais quand ce drapeau sera enfin rangé dans un musée avec d’autres objets qui témoignent de la guerre civile ». Et le Washington Post de conclure : « Les Etats-Unis et le monde entier ont pu observer le week-end dernier, que Blancs et Afro-Américains se sont rassemblés à Charleston en hommage aux victimes de la tuerie. Ils se sont étonnés qu’une telle communion soit possible dans le Vieux Sud, là où le premier coup de canon de la guerre civile a été tiré. Mais ce rassemblement était possible parce que des gens éclairés, Blancs et Noirs, ont travaillé ensemble depuis des décennies pour dépasser les conflits raciaux. Pour honorer cet effort il faut que le drapeau soit retiré », estime le Washington Post.
D’ailleurs, la grande enseigne Walmart a annoncé que tous les produits sur lesquels figure le drapeau confédéré seront retirés de ses étals et du site internet. C’est à la Une du Miami Herald.
République dominicaine : le gouvernement nie l’expulsion massive d’immigrés haïtiens et d’apatrides
Selon le journal El Dia, les autorités dominicaines démentent « une information, qui vient probablement des autorités haïtiennes, selon laquelle une centaine de personnes aurait été rapatriée vers les communes frontalières de Malpasse et de Belladere ». Il ne s’agit en aucun cas d’expulsions massives, affirme le gouvernement dominicain selon El Dia, mais d’un processus au cas par cas qui est « conforme à la loi locale et aux accords internationaux ».
Cependant, selon l’ambassadeur haïtien à Saint-Domingue, Daniel Supplice, cité par Diario Libre, les expulsions créent des « tensions » dans son pays. Une délégation du gouvernement dominicain se rend mardi 23 juin 2015 à Port-au-Prince pour essayer de désamorcer la crise. En attendant, des centaines d’étrangers sont retournés devant les guichets du bureau de l’immigration, pour compléter leur dossier en vue d’une régularisation, écrit Diario Libre.
Les législatives vénézuéliennes auront lieu le 6 décembre
La date a été annoncée lundi 22 juin 2015, par les autorités vénézuéliennes. Des autorités qui sont, d’après le Miami Herald, confrontées à une « pression à la fois nationale et internationale, y compris une grève de la faim du dirigeant d’opposition Leopoldo Lopez ». L’opposition qui croit justement « en sa chance de remporter le scrutin et de reprendre le contrôle du Parlement après plus d’une décennie », peut-on lire dans le Miami Herald.
Selon le journal El Universal, certains responsables affichent leur optimisme. A l’instar de l’ancien candidat à l’élection présidentielle, Henrique Capriles, ils lancent des appels à l’union. « Dans 167 jours, les Vénézuéliens auront le pouvoir de voter pour le changement », renchérit Juan Carlos Caldera, un ancien parlementaire.
Même optimisme du côté du gouvernement. « Le 6 décembre sera une nouvelle et grande victoire pour notre peuple », a déclaré le président Nicolas Maduro, relayé par le site de Telesur. Avant d’ajouter : « Si la droite gagne les élections, je serai le premier à descendre dans la rue pour défendre la Révolution ».
Réchauffement climatique
La presse québécoise révèle une étude sur les conséquences du changement climatique sur la santé. « 50 ans de progrès en santé menacés », titre Le Devoir. Le journal québécois s’est procuré un rapport publié par la revue scientifique médicale britannique The Lancet. « Les menaces que représentent les bouleversements climatiques pour la santé humaine sont telles qu’elles sont de nature à contrecarrer les gains obtenus dans ce domaine au cours des dernières décennies », écrit cette étude. Selon les scientifiques, « la réponse politique demeure largement déficiente, malgré l’ampleur des impacts appréhendés ».