C’est sous Barack Obama, le président démocrate que ces frappes pilotées à distance se sont multipliées, notamment au Pakistan et au Yémen. Une stratégie qui vise à préserver la vie des soldats américains. Mais elle est vivement condamnée dans les pays concernés. Les Etats-Unis ont repris leurs frappes au Yémen en début d’année après les avoir suspendues pendant plusieurs mois.
Certains s’interrogent sur l’efficacité de ces attaques dites « ciblées », faisant valoir qu’elles n’ont pas véritablement contribué à affaiblir l’organisation islamiste. D’ailleurs, suivant le principe « le roi est mort, vive le roi », un dirigeant tué est aussitôt remplacé.
Aux Etats-Unis, ces opérations conduites par la CIA sont de plus en en plus critiquées, notamment après l’incident qui s’est produit en janvier dernier. Deux otages d’al-Qaïda un Américain et un Italien ont été tués lors d'une attaque menée à la frontière pakistano-afghane. Le président Barack Obama continue à défendre ce genre de frappe. Et il peut compter sur le soutien de la population. Près de 60% des Américains approuvent l'utilisation de drones.