Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
« Je pense qu'Hillary doit faire ce qui de son point de vue est le mieux pour le pays, et je la soutiendrai quoi qu'elle fasse. Je suis née pour soutenir Hillary. C'est le guide de toute ma vie. » Alida Black est l'une des fondatrices de l'association « Prêts pour Hillary » qui va se dissoudre avec l'annonce de cette candidature. Depuis deux ans, elle a sillonné les Etats-Unis, organisé plus de 1 500 réunions, et surtout collecté 15 millions de dollars pour ce qui était une pré-campagne. A présent, les choses sérieuses vont commencer.
L'ancienne secrétaire d'Etat et ex-première dame tente de tirer les leçons de son échec de 2008. On la disait trop loin de la base et trop sûre d'elle. Aujourd'hui, les sondages d'opinion sont excellents, et les républicains l'ont également compris. Ils jouent sur le rejet du clan Clinton, comme lors de cette réunion de collecte de fonds chez les conservateurs. Hillary est devenue la cible, et c'est Carla Fiorina, femme d'affaires et potentielle candidate, qui s'exprime : « Comme Hillary Clinton, j'ai aussi parcouru des centaines de milliers de kilomètres à travers le monde. Mais contrairement à elle, j'ai réussi à faire quelque chose. »
Hillary Clinton provoque l'adhésion ou le rejet, mais ne laisse pas indifférent. Presque incontestée chez les démocrates, elle est donc l'unique cible des républicains qui concentrent leurs efforts pour la déstabiliser, en exhumant tous les dossiers, de son passage à la Maison Blanche ou au secrétariat d'Etat, susceptibles de la gêner.
→ « Hillary » fait la Une de la revue de presse française ce lundi 13 avril