Avec notre envoyée spéciale à Panama, Anne-Marie Capomaccio
Tout est prêt pour cette rencontre à Panama et le symbole est aussi fort pour Washington que pour La Havane, après un demi-siècle de brouille. Le sondage secret réalisé par un institut américain à Cuba, et qui attribue à Barack Obama une popularité de 80%, est abondamment commenté.
La Maison Blanche a fait savoir que le président des Etats-Unis a appelé Raul Castro mercredi, avant de s'envoler pour ce voyage dans les Caraïbes et à Panama. John Kerry de son côté, a longuement rencontré son homologue cubain Bruno Rodriguez jeudi. « Une rencontre très constructive », dit le département d'Etat.
Pas d'information concrète donc, mais de nombreux petits gestes, et surtout des attentes fortes. On sait que le département d'Etat doit faire très prochainement la recommandation tant attendue par Cuba, afin que le pays soit retiré de la liste des Etats soutenant le terrorisme. Mais avant cela, Barack Obama doit rencontrer dans la journée, à Panama, des représentants de la société civile, et notamment des Cubains.
La Maison Blanche insiste sur cette rencontre. « Le rapprochement avec Cuba ne se fera pas aux dépens de ceux qui se battent pour leur liberté d'expression », a dit le conseiller du président des Etats-Unis.