A la Une: les suites de l’affaire Alberto Nisman en Argentine

La présidente argentine a annoncé la dissolution d’une branche des services de renseignements. Huit jours après la mort du procureur, Cristina Kirchner s’est exprimée publiquement pour la première fois, rapporte le quotidien Clarin. Dans une allocution télévisée, la présidente a annoncé la dissolution du SI, le Secrétariat du renseignement, et la création à sa place d’une Agence fédérale. « C’est un devoir envers la démocratie », estime Cristina Kirchner, citée par le quotidien qui rappelle que son gouvernement avait mis en cause l’ancien directeur du renseignement dans la mort d’Alberto Nisman.

 
Nisman enquêtait sur l’attentat de 1994 contre le siège de la mutuelle israélite d’Argentine (Amia). Il avait accusé la présidente d’avoir étouffé des éléments de l’enquête sur l’attentat, pour des raisons diplomatiques. Du coup, poursuit Clarin, cette refonte des services laisse l’opposition sceptique.

Dernière révélation dans l'affaire, concernant un proche collaborateur du procureur. « L’informaticien Diego Lagomarsino, qui travaillait avec Alberto Nisman, a été inculpé lundi pour lui avoir fourni l’arme qui a causé sa mort ». C'est à lire dans les pages du quotidien El Dia, qui raconte également que Cristina Kirchner a qualifié Lagomarsino « de féroce opposant au gouvernement ».

Le nord-est des Etats-Unis paralysé par la neige ce mardi

« Le Massachusetts en état de siège », titre le Boston Globe. « A 5h du matin, raconte le journal, de nombreuses villes se trouvaient sous une épaisse couche de neige, avec des rafales de vent à 120 km heure et les villes côtières en alerte inondation ». La tempête de neige qui a déferlé cette nuit sur la région a également touché New York, mais la ville a évité le pire, selon le New York Times. New York, néanmoins transformée en ville fantôme ce mardi matin : les transports sont à l’arrêt, il est interdit de circuler en voiture et lundi les supermarchés avaient été dévalisés.

Mais la tempête de neige ne fait pas que des malheureux, comme l'écrit le New York Times « ce sont sans doute les mots les plus doux à l’oreille des jeunes : l’école est fermée » ! Et cette semaine les écoliers et les étudiants de New York ont pu savourer la nouvelle dès lundi. « Alors que les flocons pirouettent dans l’air froid de l’après-midi, raconte le journal, des flots d’adolescents s’échappent de la Brooklyn Technical High School un large sourire aux lèvres. […] Antony 16 ans explique qu’il passera peut-être – mais pas sûr – la journée à étudier à la maison. Ava, elle, regrette que malgré la tempête, il y ait peu de chances que les examens s’évanouissent ».

Au Pérou, l’abrogation d’un texte de loi sur l’emploi 

« Le peuple a gagné, la Loi Pulpin a été abrogée » titre La Republica. La Loi Pulpin visait à créer un régime professionnel particulier pour les 18-24 ans, afin de faciliter leur accès à l'emploi. Mais la jeunesse et les syndicats étaient descendus dans la rue, contre un texte qui dérogeait au droit du travail. Pour La Republica, la décision « montre que les cinq grandes manifestations contre le texte ont fait écho au Parlement ».

Ce que regrette le quotidien El Comercio : « Un gouvernement maladroit politiquement, et quelques partis opportunistes ont défait une mesure positive pour le pays », écrit l'éditorialiste du journal qui poursuit, amer, « Peu importe visiblement que dans la pratique, 82 % des jeunes concernés par la réforme travaillent de manière informelle et qu'ils n'aient de ce fait aucune protection en matière de droit du travail ».
 
Le retour de Fidel Castro

C’est une surprise, l'ancien président cubain a écrit une lettre à la fédération estudiantine cubaine. De cette lettre, qu'on peut lire sur le site de Granma, on retiendra surtout ces propos : « Je n'ai pas confiance dans la politique des États-Unis, et je n'ai échangé aucun mot avec eux, mais cela ne signifie à aucun moment un rejet d'une solution pacifique aux conflits […] Le président de Cuba a pris des mesures pertinentes ». Après l'annonce historique d'une normalisation des relations entre les deux pays, Raul sait qu'il peut compter sur le soutien de son frère. 

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