A la Une: arrestation du président de l'assemblée de l'Etat de New York

Le président de l’assemblée de l’État de New York Sheldon Silver, accusé de corruption, a été arrêté. Une information que l’on retrouve sur toutes les Unes de la presse nationale et de la presse new-yorkaise. Sheldon Silver, âgé de 70 ans, présidait la chambre basse de l’État de New York depuis 1994, soit plus de vingt ans, rappelle le New York Post. Il s’est présenté lui-même ce jeudi au bureau du FBI de Manhattan et a été placé en détention. Le tabloïd new-yorkais précise qu’il fait face à cinq chefs d’inculpation, tous pour corruption. Toujours selon le New York Post, cela faisait des années que tout le monde savait que Sheldon Silver avait des pratiques douteuses et qu’il touchait de grosses commissions en échange de certaine faveur. Il aurait ainsi accumulé des revenus à hauteur de 4 millions de dollars d’après le New York Times.

Les réactions dans la classe politique locale ont été immédiates. Si le sénateur new-yorkais Brad Hoylman n’a pas hésité à réclamer sa démission dans un tweet posté hier, la réaction la plus surprenante selon le New York Post provient du maire de New York, Bill de Blasio, qui a tenu à défendre cet allié politique, « un homme intègre » selon ses dires. Une réaction inverse à celle des républicains, qui réclament tous une démission immédiate, eux qui été frustré pendant 20 ans par les décisions prises par celui qui était considéré comme le deuxième homme fort de l’État après le gouverneur selon le New York Post.

Réactions aux États-Unis suite à la mort du roi Abdallah d’Arabie Saoudite

Le président Barack Obama a très rapidement réagi en adressant ses condoléances au peuple saoudien, « un allié important des États-Unis », précise le Washington Post et « une force majeure dans le monde musulman ». La Maison Blanche a d’ailleurs annoncé que Joe Biden, le vice-président, sera à la tête de la délégation américaine qui se rendra dans les prochains jours à Riyad pour rendre hommage au Roi défunt et présenter ses condoléances à la famille royale.

Barack Obama, tout comme Joe Biden, a salué la franchise de celui qui a dirigé le pays pendant près de dix ans. Le Washington Post rappelle tout de même que les deux pays avaient des divergences, comme par exemple concernant la politique américaine à l’encontre de l’Iran. Le roi Abdallah n’avait de cesse par exemple de « réclamer une politique américaine plus ferme à l’encontre de la République islamique ». Pour les anciens présidents George Bush père et fils, « c’est un ami, un partenaire » qui est s’est éteint.

Américains et Cubains discutent à La Havane d’une normalisation des relations

Selon le Washington Post, les deux pays « ont de profondes divergences » après une première journée de discussions. Hier, les deux parties ont tenu des conférences de presse distinctes. Si Cubains et Américains sont d’accord sur le fait que ces premières discussions ont été « productives, respectueuses et positives », le Washington Post précise que de profondes divergences persistent, notamment sur la question des Droits de l’Homme. Mais comme l’a précisé Roberta Jacobson, sous-secrétaire d'État et chef de la délégation américaine à La Havane, « Ce que vous devez comprendre, c’est que nous devons surmonter le fait que durant plus de 50 ans nous avions une relation qui n’était pas basée sur la confiance ».

La première étape de ces discussions est le rétablissement des représentations diplomatiques dans les deux pays. Une étape indispensable, mais qui, selon la négociatrice cubaine Josefina Vidal, nécessite que les États-Unis retirent Cuba de sa liste des pays qui financent le terrorisme. Bref, selon le Washington Post, la grande nouvelle du jour, comme l’a précisé Josefina Vidal en quittant la salle de conférence, c’est qu’Américains et Cubains « se sont rencontrés pour la première fois, et qu’ils sont en train de se mettre d’accord sur un calendrier commun pour une prochaine session de négociations ».

La présidente argentine Cristina Kirchner « retourne sa veste » et surprend tout le monde

Selon la Nacion, qui a interrogé de nombreux fonctionnaires de la Casa Rosada (le palais présidentiel), personne ne s’attendait à un tel changement de discours. Si dans un premier temps Cristina Kirchner parlait d’un « suicide induit », elle évoque désormais un « homicide ». Pour la présidente, Alberto Nisman a été victime d’un complot. Selon une source proche de la chef d’État citée par La Nacion, « ce sont les services secrets qui l’ont tué. Tout le gouvernement pointe du doigt Jaime Stuisso.

Jaime Stuisso, ancien agent du SI - les services de renseignements argentins limogés en décembre dernier par la présidente - se serait servi du procureur pour faire accuser Cristina Kirchner de couvrir les auteurs de l’attentat de l’AMIA en 1994. C’est lui qui serait également à l’origine de l’homicide d’Alberto Nisman selon la Présidente. Des informations que l’on retrouve dans les pages du quotidien Clarin qui, aujourd’hui encore, consacre toute sa Une à cette affaire.

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