Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet
La porte-parole de l’ancien gouverneur de Floride, Kristy Campbell, a expliqué que mettre fin à ces collaborations avec de grandes sociétés, dont la Barclays de Londres, faisait partie du « processus » qu’il a entamé, alors qu’il explore la possibilité de se présenter aux primaires républicaines de 2016.
Il conserve toutefois certains intérêts dans d’autres entreprises privées dont il est partenaire, mais auxquels il pourrait aussi renoncer par la suite. En coupant progressivement les amarres avec le monde des affaires, Jeb Bush veut éviter les critiques qui ont plombé l’élection du Mitt Romney en 2012. L’ancien candidat républicain avait été durement attaqué en raison de ses attaches avec Wall Street où il avait bâti sa fortune. Le frère de George W. Bush dispose du solide réseau de donateurs de la famille, d’une expérience de la politique et des avantages et des inconvénient de porter un nom connu, mais pas toujours populaire.
Ses positions modérées sur les impôts, l’éducation et surtout l’immigration vont le gêner pendant les primaires au cours desquelles, il se heurtera à l’hostilité de la droite radicale. Si l’élection avait lieu en ce moment, un sondage vient de montrer que dans un duel avec Hillary Clinton, Jeb Bush serait largement battu. Mais d’ici l’an prochain bien des choses peuvent venir bousculer cette prédiction bien prématurée.