A la Une: qui est l’espion américain libéré à La Havane?

 

Le spectaculaire rapprochement entre Washington et La Havane fait toujours les gros titres. On découvre les coulisses des négociations qui ont abouti au réchauffement des relations entre les deux pays. Non seulement les Cubains ont libéré l’humanitaire américain Alan Gross mais aussi un espion américain d’origine cubaine. Le Miami Herald dévoile son identité. Il s’agit de Rolando Sarraff, 51 ans. Aucune confirmation du côté gouvernemental.

Mais d’anciens membres des services secrets sont plus diserts. « Vous savez on a un grand défaut, on ne peut garder des secrets », a déclaré l’un d'eux au Miami Herald. Il a confirmé qu’il s’agit bel et bien de l’agent qui a été arrêté en 1995 à La Havane et qualifié par un haut responsable américain de meilleure source de renseignement que les Etats-Unis aient eue à Cuba.

Le problème, c’est que sa famille est sans nouvelles de lui. « On ne sait pas où il est, s’il a quitté Cuba ou non », raconte sa mère inquiète au journal de Floride. La dernière fois qu’elle l’a eu téléphone, c’était lundi dernier. Il ne lui a rien dit sur une éventuelle libération. Lorsqu’elle s’est rendue mercredi à la prison pour la visite hebdomadaire, son fils était déjà parti.

La cote de popularité de Barack Obama grimpe en Amérique latine
 
C’est ce que rapporte le New York Times. Il n’y a pas si longtemps, le président américain a été vivement critiqué par les pays d’Amérique latine, à commencer par le Brésil, pour l’espionnage de la présidente Dilma Rousseff.

Mais depuis l'annonce de sa volonté de rétablir les relations diplomatiques avec Cuba, les dirigeants de la région ont changé leur rhétorique, qualifiant Obama « d’intelligent, de courageux et d’extraordinaire ». Avec sa nouvelle politique à l’égard de Cuba, le président améliore ses relations avec l’Amérique latine, analyse le New York Times. « Les Etats-Unis pourraient du coup regagner un peu du terrain qu’ils ont perdu au profit de la Chine, très active sur le continent », conclut le journal.

Sanctions contre le Venezuela

Mais il reste au moins un pays qui gardera des rapports difficiles avec les Etats-Unis, il s’agit du Venezuela. Jeudi 18 décembre 2014, le président Barack Obama a promulgué une loi qui prévoit des sanctions contre certains fonctionnaires vénézuéliens. Les Etats-Unis les accusent d’être responsables de violations des droits de l’homme lors des manifestations anti-gouvernementales de cette année.

La réaction du président vénézuélien ne s’est pas fait attendre. Elle est à lire entre autres dans le journal El Universal. Nicolas Maduro accuse son homologue américain « d'hypocrisie » parce qu’il autorise des sanctions contre le Venezuela au moment où il s’apprête à normaliser les relations avec Cuba. « Ce sont là les contradictions d'un empire qui cherche à imposer sa domination par tous les moyens, en sous-estimant le pouvoir et le degré de conscience de notre patrie », a déclaré le président vénézuélien, cité dans El Universal. Et le journal cubain Granma de renchérir : « Les Etats-Unis persistent avec leur politique hostile à l’égard du Venezuela ».
 
L'Oklahoma et le Nebraska portent plainte contre le Colorado
 
Ces deux Etats américains ont saisi la Cour suprême. En cause, la légalisation du cannabis dans cet Etat voisin. Une légalisation qui dérange l’Oklahoma et le Nebraska. « L'Etat du Colorado a ouvert une faille dangereuse dans le système de contrôle fédéral des drogues qui avait été établi par le Congrès américain », affirme cette plainte de 83 pages, elle est à lire dans son intégralité sur le site du Denver Post.

Le Colorado a été le premier Etat américain à légaliser le cannabis à usage récréatif. D’après ses deux Etats voisins, le nouveau règlement n’est pas légal, il viole la loi fédérale qui interdit l’usage du cannabis.

La PDG de Petrobras sous préssion

La presse brésilienne demande la démission de la PDG de Petrobras, la compagnie pétrolière engluée dans une grande affaire de corruption. Alors qu’O Estadao publie une liste des personnalités politiques qui ont obtenu des pots-de vins de la part du Petrobras, O Globo dénonce l’indécision de la présidente Dilma Rousseff.  

« L’entreprise est dans la tourmente, écrit le journal, sa valeur boursière ne cesse de tomber ». Selon O Globo, il est urgent de réformer la compagnie en profondeur, mais avec une nouvelle équipe dirigeante.
 

 

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