Evo Morales, favori d'une présidentielle bolivienne sans incident

En Bolivie, les bureaux de vote ont ouvert à 12h TU. Le leader indigène et socialiste Evo Morales postule à un troisième mandat consécutif. Avec en moyenne 40% d’intentions de vote de plus que son principal rival, l’homme d’affaires de centre droit Samuel Doria Medina, le président sortant semble assuré d’une victoire dès le premier tour. Un scrutin qui se déroule normalement.

Avec notre correspondant à La Paz, Reza Nourmamode

Ils sont environ six millions d’électeurs habilités pour ce scrutin. En Bolivie, où le vote est obligatoire, les files d’attente dans les bureaux de vote sont comme d’habitude très longues, et aucun incident notable n’a été jusqu’à maintenant signalé. Environ 200 observateurs internationaux sont présents, répartis sur le territoire, et plus de 50 000 policiers et militaires ont été mobilisés pour cette journée.

Après avoir émis son vote, le candidat de centre droit Samuel Doria Medina, deuxième dans les sondages, a appelé les Boliviens à se mobiliser. « Je demande à tous les Boliviens et Boliviennes d’aller voter, de ne pas le faire à la dernière minute. Cette élection, ce n’est pas Morales et moi. Ça concerne chaque citoyen et citoyenne. Ça concerne leur futur, le futur de leur famille. Ce qui est en jeu, c’est notre démocratie, notre patrie. »

Rumeur de décès de Morales

À noter que le président sortant et grandissime favori à sa propre succession, Evo Morales, a dû démentir aujourd’hui une rumeur selon laquelle il avait péri samedi dans un attentat.

Une rumeur diffusée sur le compte Twitter de la télévision d’Etat qui avait été piraté. Le gouvernement a réclamé aujourd’hui qu’une enquête soit ouverte sur ce qui a été qualifié de « cyberdélit ». Les premières estimations et résultats partiels sont attendus dans la soirée en Bolivie.

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