Selon le quotidien O Globo, l’argent de la compagnie pétrolière publique Pétrobras a servi à financer la campagne électorale du Parti des travailleurs en 2010. C’est un ancien directeur de l’entreprise qui a révélé le paiement de pots-de-vin à des partis politiques, dont certains alliés du PT. Le journal de Rio de Janeiro a eu accès à un document audio dans lequel Paulo Roberto Costa détaille un vaste système de corruption. Jusqu’à 2 % des contrats négociés auprès de grandes entreprises étaient versés dans les caisses du parti de Dilma Rousseff, élue en 2010 et aujourd’hui candidate à sa réélection. Celle-ci n’est pas encore tout à fait acquise.
Les premiers sondages publiés après le premier tour dimanche dernier donnent un léger avantage à Aecio Neves, candidat du parti social-démocrate et qui défend une politique de centre droit. D’après l’institut Ibope, Aecio Neves remporterait le second tour de l’élection présidentielle, prévu le 26 octobre, avec 46 % contre 44 % pour Dilma Rousseff. Toujours d’après cet institut de sondage, 64 % de ceux qui ont voté au premier tour pour l’écologiste Marina Silva, reporteraient leur voix sur Aecio Neves.
Bolivie : Evo Morales en route pour un troisième mandat
Tous les sondages s'accordent pour dire qu'Evo Morales devrait remporter l'élection bolivienne haut la main et dès le premier tour. « Les dernières enquêtes d'opinion donnent le président-candidat vainqueur avec 59 % des suffrages, loin devant ces rivaux de l'opposition », rapporte La Tercera. Mais Evo Morales, lui, veut remporter 74 % des voix, dix de plus que lors de sa première réélection en 2009 et 20 % de plus que lors de son accession au pouvoir en 2006. Pour y arriver, Evo Morales sait qu'il doit « remporter l'ensemble des neuf régions boliviennes, y compris celles qui sont les bastions traditionnels de l'opposition. L'enjeu électoral est donc immense », estime La Tercera.
En Argentine, une nouvelle chaîne de télévision fait son apparition
Une nouvelle chaine va apparaitre dans le paysage audiovisuel argentin. Il s'agit de Russia Today, la chaîne russe pro-Kremlin, qui sera la première à diffuser en espagnol des informations en continu en Argentine. C'est donc une place importante que Russia Today occupera dans le pays. Et cette arrivée a été saluée aussi bien par le président russe Vladimir Poutine que par son homologue argentin, Cristina Kirchner. « Russia Today permet enfin à tous les Argentins de connaître la vérité russe », déclare la présidente argentine dans les colonnes de La Nacion. Un journal qui reste néanmoins très sceptique : « La Russie n'est pas connue pour son exemplarité en terme de liberté d'expression », souligne l'éditorialiste qui rappelle que « depuis l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine, 28 journalistes ont été assassinés et que les médias indépendants y sont régulièrement muselés ».
Un demi-siècle de négociations secrètes entre Washington et La Havane résumées dans un livre
C'est un livre écrit par les Américains William Leo Grande et Peter Kornbluh et intitulé : L'histoire cachée des négociations entre Washington et La Havane. Il s'agit là d'un ouvrage qui revient sur 55 ans de négociations secrètes entre les administrations américaines et castristes, explique le Miami Herald. « En 2009, après son arrivée à la Maison Blanche, Barack Obama a demandé à l'ambassadeur d'Espagne, Miguel Angel Moratinos, de transmettre un message à Raoul Castro », rapporte le journal de la Floride. Le message : « Dites aux autorités cubaines que nous comprenons que les choses ne peuvent pas changer du jour au lendemain. Mais à l'avenir, quand on regardera le passé, on devrait pouvoir se dire que c'est à ce moment-là que le changement est arrivé ».
Raul Castro a proposé par la suite à Barack Obama « d'ouvrir un canal secret de communication. Mais la Maison Blanche a répondu que toute conversation devrait se tenir dans le cadre des canaux existants ». Et le quotidien de conclure : « Même si Barack Obama a été le premier président a reconnaître l'absurdité de l'hostilité de la politique américaine à l'égard du régime castriste, il n'a pas été plus enclin à sortir de l'impasse que ses prédécesseurs ».