Avec notre correspondante à Québec, Pascale Guéricolas
Les six avions de chasse CF-18, déployés par le Canada au côté de la coalition pour six mois, vont être impliqués dans des opérations de surveillance, de renseignements et de reconnaissance aérienne. Il n’y aura pas de troupes au sol.
Thomas Mulcair, le chef de l’opposition,qui refuse ce déploiement, ironise sur les changements de cap du Premier ministre : « D’abord il a déclaré : "Nous agirons de concert avec nos alliés afin d’éliminer la menace". La semaine suivante, il déclare : " Nous comptons réduire considérablement les capacités de l’EIIL". Le ministre des Affaires étrangères établit un tout autre objectif en disant que ça serait une victoire "de juste contenir le problème". Lequel de ces trois objectifs est visé par le gouvernement ? »
Les attaques pourraient viser le Canada
De son côté, le Premier ministre fait valoir qu’il faut absolument diminuer la capacité de nuisance de l’organisation Etat islamique dont les attaques terroristes pourraient viser le Canada. « On ne peut que regarder la croissance de cette organisation et ces menaces contre ce pays [la Syrie], explique Stephen Harper. C’est la raison pour laquelle nous agissons en partenariat avec nos alliés à travers le monde pour limiter les menaces de cette organisation. »
Selon certains medias, les avions canadiens pourraient intervenir depuis le Koweït et commencer leur reconnaissance aérienne d’ici trois semaines.