Une information que l'on retrouve en Une des principaux quotidiens nationaux, économiques ou généralistes. Clarin revient dans une série d'articles sur ce conflit entre la justice américaine et l'Argentine. Le juge new-yorkais Thomas Griesa avait condamné Buenos Aires a remboursé des fonds vautours qui avaient auparavant refusé toute renégociation de la dette argentine après la faillite de 2001. L'Argentine a refusé de se plier à ce jugement et s'est déclarée en défaut partiel, rappelle Clarin, ce qui lui a permis d'adopter un mécanisme permettant de transférer le paiement aux créanciers hors des États-Unis. C'est cette décision qui a été jugée illégale hier par un tribunal américain.
Quelle a été la réaction à Buenos Aires ?
Cette décision a soulevé un tollé en Argentine, détaille Clarin, qui publie le communiqué envoyé par le ministère des Affaires étrangères. « C'est une violation du droit international, de la charte des Nations unies et de la charte des États d'Amérique. Tous ces instruments permettent de dire que les États-Unis, en tant qu'État, son responsable des agissements de ses organismes », le ministère pointe là la justice américaine avant de conclure que l'Argentine continuera de défendre « sa souveraineté nationale » et demande aux États-Unis « d'accepter la juridiction de la Cour internationale de justice » pour trancher dans cette affaire.
Que compte faire Buenos Aires pour rembourser ses dettes ?
Selon Clarin et Ambito Financiero, les autorités continuent à suivre la même stratégie et comptent déposer aujourd'hui 200 millions de dollars sur un fonds spécial à Buenos Aires pour rembourser les créanciers ayant accepté la restructuration de sa dette. Une manœuvre qui n'a jamais été tentée auparavant et qui est justement jugée illégale par le tribunal new-yorkais qui a de nouveau condamné l'Argentine.
L'intrus de l'enceinte de la Maison Blanche avait pénétré le bâtiment
Une information que l’on retrouve en Une du Washington Post et du New York Times.
« L’intrus a couru dans la Maison Blanche », titre le Washington Post. En fait, Omar Gonzalez, un vétéran américain de la guerre d’Irak, est parvenu à traverser une bonne partie du rez-de-chaussée de la maison, soi-disant la mieux gardée au monde.
Selon un agent des services secrets, une des alarmes à l’entrée de la Maison Blanche était désactivée, ce qui a permis à l’intrus d’avancer tranquillement. Omar Gonzalez s’est ensuite débarrassé d’un garde qui tentait de s’interposer selon le Washington Post, puis est parvenu jusqu’à l’escalier qui mène aux appartements privés de la famille du président. C’est à ce moment-là qu’il a été immobilisé, alors qu’il était armé d’un couteau. Une équipée qui oblige désormais les services secrets à revoir toutes leurs procédures selon le quotidien.
Brésil: Dilma Roussef en bonne position pour briguer un second mandat
Le premier tour de l'élection présidentielle du Brésil est prévu dimanche prochain et, si durant quelques semaines les deux principaux candidats étaient aux coudes à coudes dans les sondages, Dilma Roussef semble désormais bien partie pour enchainer un deuxième mandat. La présidente sortante, si l'on s'en tient à ce dernier sondage, publié entre autres par O Globo, remporterait le premier tour avec 40,4 % des voix, contre 25,2 % pour sa principale adversaire, l'écologiste Marina Silva et 19,8 % pour le social-démocrate Aecio Neves.
La Dilma Roussef pourrait même remporter cette élection dès le premier tour. Car au Brésil, il n'est pas nécessaire d'avoir plus de 50 % des voix pour s'imposer au premier tour, mais il faut que le candidat ait à lui seul plus de voix que ses adversaires (les votes blancs et nuls sont comptabilisés). Par contre, si d'aventure un second tour entre les deux principales candidates se confirme, la tache sera beaucoup plus compliquée pour Dilma Rousseff prévient le quotidien, car elle suscite un plus fort taux de rejet. Marina Silva pourrait donc profiter de ce rejet avec un report de voix important sur sa candidature. Rendez-vous dimanche prochain pour connaitre les résultats de ce premier tour de l'élection présidentielle au Brésil.