Ancien président de l'Eurogroupe et, à ce titre, l'un des principaux acteurs des deux plans de sauvetage financier de la Grèce, Jean-Claude Juncker arrive cette fois à Athènes en sa qualité de nouveau président de la Commission européenne.
Sa première visite officielle est réservée à un pays sous assistance financière de l'Union européenne et du FMI depuis la crise de la dette en 2010. La Grèce a bénéficié jusqu'à présent de 240 milliards d'euros de prêts en contrepartie d'un lourd et impopulaire plan d'austérité.
Jean-Claude Juncker vient donc pour délivrer, a-t-il dit, « un message d'espoir et d'optimisme tout en reconnaissant les efforts du peuple grec et de son gouvernement pour réformer le pays ».
Toutefois, l'opinion publique qui a bien souvent manifesté contre la rigueur qui lui est imposée, émet des sentiments mitigés sur la crise et son remède. Ainsi, une majorité de Grecs est convaincue que la crise économique dans laquelle est plongé le pays est le résultat d'une action « préméditée » de l'extérieur, selon une récente étude universitaire.