Le Washington Post a choisi de publier sur sa manchette deux photos qui illustrent chacune le drame humain que cette guerre provoque : sur l’un des clichés, on voit un garçon palestinien allongé sur un lit de l’hôpital Al-Shifa. Son corps est ensanglanté et sa famille qui l’entoure semble être très inquiète. L’autre photo montre une famille israélienne en pleurs, une photo prise lors des funérailles d’un soldat de 22 ans, grièvement blessé lors de l’intervention militaire, et qui a succombé à ses blessures quelques jours plus tard.
Ces images font le tour du monde et selon Politico, beaucoup d’observateurs pensent qu’au fur et mesure que le nombre de victimes palestiniennes augmente, Israël pourrait perdre la guerre, à commencer par la guerre médiatique. Mais rien n’est moins sûr, écrit ce site d’information. Déjà avant le déclenchement de l’opération militaire, « le Hamas se trouvait dans une position de faiblesse, surtout d’un point de vue financier ». Les bombardements israéliens vont détruire une bonne partie des capacités militaires de l’organisation palestinienne. « Quand la poussière sera retombée, écrit Politico, Israël aura renforcé son statut militaire dans la région et augmenté sa force de dissuasion à l’égard du Hamas ».
L’offensive israélienne de plus en plus critiquée en Amérique latine
Selon le magazine brésilien Carta Capital, l’« invasion israélienne » constitue une violation des droits de l’homme. Les puissances occidentales se rendent « complices par leur impuissance », estime Carta Capital qui publie un reportage de Gaza intitulé : « Lorsque Goliath est juif ». La présidente brésilienne a pour sa part qualifié de « massacre » la mort des Palestiniens dans cette enclave.
D’après O Globo, Dilma Rousseff a déploré les propos du porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères qui avait qualifié le Brésil de « nain diplomatique ». De tels propos « créent un mauvais climat entre les deux pays », a ajouté Dilma Rousseff. Il y a quelques jours, le Brésil a rappelé son ambassadeur de Tel-Aviv pour protester contre l’intervention militaire.
La suite de l’affaire Carvajal
La libération de l’ancien chef du renseignement militaire vénézuélien Hugo Carvajal fait grincer quelques dents à Washington. C’est à lire dans le Miami Herald. « Les États-Unis continuent à réclamer l’extradition de ce proche d’Hugo Chavez », écrit le quotidien. Accusé de trafic de drogues, Hugo Carvajal a été arrêté la semaine dernière sur l’île d’Aruba puis libéré dimanche par les Pays-Bas qui administrent cette petite île des Antilles.
D’après le département d’État américain, cité par le Miami Herald, les autorités vénézuéliennes ont exercé de fortes pressions économiques sur la justice d’Aruba pour qu’elle libère le général vénézuélien. Caracas aurait menacé de couper les liaisons aériennes avec Aruba. Les autorités de l’île, craignant pour leur industrie du tourisme, ont donc cédé face au gouvernement vénézuélien, écrit le Miami Herald.
« Hugo Chavez est heureux », assure son successeur
Dans la presse vénézuélienne, on peut apprendre également des nouvelles de l’ancien président Hugo Chavez, décédé l’an dernier. C’est son successeur Nicolas Maduro qui les a données lundi 28 juillet 2014, lors des festivités pour commémorer le 60e anniversaire du comandante. « Un petit oiseau m’est apparu », a déclaré le président vénézuélien dans les colonnes d’El Universal, « assurant qu’Hugo Chavez est heureux, plein d’amour et de loyauté pour son peuple ».
Les condamnations pour possession de Cannabis, « une injustice »
Aux États-Unis, le débat sur la légalisation du cannabis a repris de plus belle depuis un éditorial du New York Times. Il y a quelques jours, le journal s’est prononcé en faveur de la légalisation du cannabis. Depuis, il continue de publier des articles afin d’étayer cette position. Aujourd’hui, le New York Times s’insurge dans un article contre les condamnations des personnes en possession de cannabis. « C’est une injustice », estime le quotidien qui rappelle le cas d’un homme jugé coupable d’avoir participé à l’achat de 2 kilos de cannabis. Il a été condamné à la prison à perpétuité.