« Quelques pas » ont été faits en direction d'un cessez-le-feu, a annoncé John Kerry. Mais il reste du travail, reconnaît également le secrétaire d'Etat américain. Il s'entretient ce mercredi 23 juillet avec Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne ainsi qu'avec Benyamin Netanyahu, le Premier ministre israélien.
Les Américains misent beaucoup sur la médiation de l'Egypte, mais les discussions n'avancent pas. Si Israël a accepté la proposition de cessez-le-feu du Caire, le Hamas s'y oppose toujours. Avant toute trêve, le mouvement palestinien souhaite que l'Etat hébreu lève le blocus de Gaza et libère plusieurs centaines de prisonniers, et que l'Egypte ouvre sa frontière avec l'enclave.
Médiation
Les islamistes peuvent désormais compter sur le soutien du Fatah, l'organisation de Mahmoud Abbas. Le président palestinien pourrait devenir un interlocuteur central dans la perspective d'un cessez-le-feu. C'est également le cas du Qatar : le Hamas pousse en faveur d'une médiation de son allié du Golfe.
Mais il est peu probable que les Etat-Unis et Israël acceptent ce dernier intermédiaire. Pour le moment, les Américains soutiennent la proposition égyptienne comme le seul cadre de travail pour parvenir à l'arrêt des combats.
→A (RE)LIRE:Le numéro d'équilibriste de John Kerry avec Israël