L’effet du Mondial se fait déjà sentir au Brésil où la présidente Dilma Rousseff remonte dans les sondages. C’est une information divulguée par la Folha de Sao Paulo. Selon l’institut de sondage Datafolha (qui appartient en fait au journal), la Coupe du monde a changé l’humeur du pays et la présidente en est la première bénéficiaire. 38% de Brésiliens déclarent vouloir voter pour elle lors de la prochaine présidentielle prévue en octobre prochain. C’est 4% de plus que le mois dernier. D’une manière générale, les Brésiliens sont plus nombreux à soutenir la Coupe du Monde. Le mois dernier, 51% se disaient en faveur du Mondial, contre 63% aujourd’hui, à la veille des quarts de finale.
Mesures de sécurité à Bogota
Demain, vendredi 4 juillet 2014, débutent donc les quarts de finale avec, entre autres, le match Brésil-Colombie. Et les autorités de Bogota, la capitale colombienne, prennent déjà des précautions. La ley seca, « la loi sèche », c'est-à-dire l’interdiction de vendre de l’alcool dans les lieux publics, entrera à nouveau en vigueur à partir de 10 heures du matin, écrit El Espectador. Cette mesure est-elle efficace ? Pas sûr, estime Jorge Restrepo du Centre d’analyse des conflits : « C’est une très mauvaise idée, les gens vont du coup consommer de l’alcool chez eux à la maison, ce qui augmente en général la violence domestique. Non, ce que la police devrait faire, poursuit cet expert, c’est s’approcher des citoyens et développer une culture dite citoyenne de consommation d’alcool ». En attendant cette nouvelle « culture », 9 000 policiers et militaires vont patrouiller dans les rues de la capitale demain lors du match. Une rencontre que tous les fonctionnaires colombiens pourront suivre sans problème, car ils ont le droit de rentrer plus tôt, à 3 heures de l’après-midi. C’est le président Juan Manuel Santos lui-même qui leur a donné cette permission, écrit El Tiempo.
L’Argentine continue son combat contre les fonds d’investissement
Il y a deux semaines, la justice américaine avait condamné le gouvernement argentin à payer plus d’un milliard de dollars de dette à plusieurs fonds, qualifiés de « vautours » par la presse argentine. Depuis, les autorités tentent de négocier un accord.
Ce jeudi 3 juillet 2014, l'Organisation des Etats américains se réunit pour se pencher sur l’affaire. Selon Pagina 12, l’Argentine espère bénéficier de l’appui des autres pays du continent. Plusieurs d’entre eux ont déjà manifesté leur soutien. C’est le cas de Cuba. D’après le premier vice-président cubain Miguel Diaz-Canel, cité dans les colonnes de Granma, les fonds d’investissement cherchent à porter « atteinte à la souveraineté de l’Argentine » et à empêcher que les pays d’Amérique latine et des Caraïbes avancent sur le chemin de l’égalité, du développement et de la justice sociale.
Des documents d’identité pour les sans-papiers haïtiens en République dominicaine
Les sans-papiers haïtiens en République dominicaine recevront bientôt des documents d’identité. C’est à la Une du Nouvelliste. Le programme d'identification et de documentation des immigrants haïtiens est « prêt à démarrer en République dominicaine ». C’est ce qu’a déclaré François Guillaume II, ministre des Haïtiens vivant à l'étranger. Il vient d’effectuer une visite de trois jours en République dominicaine afin d'évaluer le programme et coordonner sa mise en place. Mais le ministre a déjà fait savoir que ce projet concernera seulement les personnes capables de prouver leur nationalité haïtienne. Celles que la justice dominicaine a rendu apatrides ne pourront pas en bénéficier.