Rappel de véhicules: la présidente de General Motors devant le Congrès

La présidente de Général Motors Mary Barra est auditionnée par la Chambre des représentants ce mardi 1er avril. La firme a rappelé 5 millions de véhicules, après la découverte d’un défaut dans l’allumage de véhicules de type Chevrolet Cobalt vendues aux Etats-Unis. Ce défaut a causé la mort de 13 personnes dans une trentaine d’accidents voilà 10 ans.

Général Motors, 3e firme automobile mondiale, se remettait lentement de la crise économique. La faillite évitée et une nouvelle présidente nommée : tout allait bien jusqu’à ce que cette affaire ancienne d’une dizaine d’année remonte à la surface.

Les parlementaires et le ministère de la justice veulent savoir pourquoi la firme a mis tout ce temps pour rappeler des véhicules potentiellement dangereux ; pourquoi la faute n’a pas été reconnue plus tôt ; pourquoi le public n’a pas été informé des risques.

Excuses publiques

Mary Barra, qui a pris ses fonctions en janvier dernier, a donc hérité de cette situation qui peut coûter très cher à la firme automobile. L’une de ses premières missions a été de faire des excuses publiques.

« Quelque chose n’allait pas dans notre fonctionnement, et des faits épouvantables ont eu lieu. En tant que membre de la famille Général Motors et en tant que mère de famille, cela me touche profondément. Nous avons fait des excuses, mais ce n’est qu’une étape dans la résolution du problème. »

Par mesure de précaution les rappels de véhicules ont été multipliés, sur des voitures qui ne présentent pas de danger, mais c’est la réputation de Général Motors qui est en jeu. Le Congrès et le ministère de la Justice sont d’autant plus sévères que c’est avec l’argent du contribuable américain que la société a été remise à flot. Certains estiment que la présidente Mary Barra joue sa crédibilité sur cette affaire.

→ A (RE)LIRE : General Motors visé par la justice américaine

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