« Cette visite ne sera pas une partie de plaisir », prédit le New York Times. « Le président américain va devoir convaincre le roi Abdallah que l'engagement américain dans la région du Moyen Orient demeure intact. Les Saoudiens voient d'un très mauvais œil les initiatives de Washington en Iran - avec l'accord de novembre 2013 sur le programme nucléaire iranien et la possibilité de la levée partielle des sanctions économiques contre Téhéran - ainsi que le manque d'engagement américain en Syrie », explique le journal. « Quand l'Arabie Saoudite a laissé entendre qu'elle pourrait prendre ses propres initiatives (comprendre: sans les Etats-Unis), l'escale à Riyad a immédiatement été ajoutée sur l'agenda présidentiel après sa tournée européenne », rapporte de son côté le Los Angeles Times.
L’Amérique latine appelée à l’aide pour fermer Guantanamo
Comment fermer la prison de Guantanamo ? Pour accélérer le transfert des prisonniers vers des pays d'accueil, Washington semble compter de plus en plus sur le soutien de ses voisins latino-américains. Après l'Uruguay c'est maintenant au tour du Brésil et de la Colombie d'être sollicité par l'administration Obama. « Bogota confirme avoir reçu une demande officielle des Etats-Unis mais explique ne pas encore avoir pris de décision à ce sujet », écrit El Comercio. « Même si la ministre colombienne des Affaires étrangères concède qu'il faut bien trouver des endroits pour que ces prisonniers puissent renouer avec la vie ».
Le seul pays qui a pour l'instant accepté d'accueillir des détenus de Guantanamo, c'est l'Uruguay. Et finalement ils ne seront pas trois mais « six prisonniers qui obtiendront en Uruguay le statut de réfugiés », rapporte El Pais. « Cette annonce a été faite hier par le ministre uruguayen de l'Intérieur qui a encore une fois souligné que ces hommes ne présentaient aucun danger pour les citoyens de son pays ».
Le dialogue est-il possible entre le gouvernement et l'opposition au Venezuela ?
L'instauration d’un dialogue de paix semble toujours incertaine. Pourtant, après la visite d'une mission de l'Union des nations sud-américaines dans le pays, le président vénézuélien s'est dit prêt à entamer un dialogue en présence de médiateurs, écrit El Universal. « L'opposition réclame une médiation ? Et bien d'accord », a dit Nicolas Maduro qui, selon le journal, a également promis d'employer un ton plus mesuré à l'égard de ses détracteurs, ainsi que l'avait demandé la mission de l'Unasur. « D'après une source diplomatique, la première réunion pour la paix pourrait être organisée dès la semaine prochaine », croit savoir El Nacional qui annonce aussi les noms des médiateurs, choisis par l'Unasur : « il s'agit des ministres des Affaires étrangères du Brésil, de la Colombie et de l'Equateur ».
Seulement voilà: l'opposition n'est pas d'accord avec ce choix. « La coalition de l'opposition, la MUD, estime que les intérêts économiques forts qui lient ces trois pays au gouvernement vénézuélien rendront difficile, voire impossible un dialogue sincère et impartial », explique Ultimas Noticias qui poursuit : « De son côté, l'ONG Forum Penal Vénézuélien, reconnu pour la qualité de son travail, craint qu'une institution politique telle que l'Unasur ne soit pas en mesure de se pencher sur les graves cas de violations des droits de l'homme ». Et le journal de conclure :« Les deux acteurs, l'opposition et l'ONG, demandent à ce qu'un médiateur soit désigné d'un commun accord entre eux et le gouvernement chaviste ».
Mexique : femmes indigènes et système médical
Au Mexique, une manifestation choc a voulu attirer l'attention sur le drame des femmes indigènes pauvres, obligées d'accoucher dans des parcs ou sur des parkings publics parce qu'on leur refuse l'accès à l'hôpital. Selon le Miami Herald, « les autorités mexicaines se sont justifiées, disant qu'il s'agissait de cas isolés, dus au manque de structures hospitalières en milieu rural. Les défenseurs des droits de l'homme critiquent, eux, les préjugés et l'indifférence chronique dont sont victimes les femmes indigènes au sein du système médical mexicain ».