Avec notre correspondant à Caracas, Julien Gonzalez
Ce mercredi, plusieurs centaines de paysans ont marché jusqu'au palais Miraflores pour afficher leur soutien infaillible au président Nicolas Maduro. « Aucune condition n'a été imposée pour assister à cette conférence », a affirmé le mandataire vénézuélien dès l'ouverture de cette réunion au cours de laquelle il y a eu beaucoup d'annonces, la création de nouvelles commissions, mais peu de propositions concrètes.
Parler de paix n'est pas une nouveauté dans le pays : près d'une vingtaine de plans contre l'insécurité ont déjà été lancés pendant l'investiture d'Hugo Chavez. Nicolas Maduro a par exemple évoqué dans son discours d'ouverture un grand sommet de la paix avant de citer Gandhi.
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Face à lui, une trentaine de personnalités se sont exprimées. Une opposition réduite à quelques personnes. Henrique Capriles, le concurrent de Nicolas Maduro lors de la dernière élection présidentielle, était absent. La libération de Leopoldo Lopez et des étudiants détenus, ce sont les conditions fixées par Henrique Capriles comme préalable à toute discussion et alors qu'une marche de femmes contre la détention de Leopoldo Lopez et des étudiants était organisée au même moment.
Mais l'élément marquant de cette réunion, c'est surtout l'absence de ces étudiants qui manifestent depuis trois semaines. Les principales figures de la protestation étudiante disent « ne pas avoir été invitées par le président ». Ils ont déjà promis de continuer les manifestations dès ce jeudi.