Si l’ONG britannique assure « respecter l’indépendance de [ses] ambassadeurs », elle juge également que la présence de Scarlett Johansson dans une publicité pour la société israélienne est « incompatible avec son rôle en tant qu’ambassadrice d’Oxfam ».
L’actrice américaine joue en effet dans une publicité pour SodaStream, dont une version doit être diffusée lors de la mi-temps du Super Bowl, aux Etats-Unis, ce dimanche 2 février. La publicité avait déjà fait le tour des réseaux sociaux, il y a quelques jours, après que les organisateurs aient exigé une modification partielle. A la fin de la pub, Scarlett Johansson glisse en effet un « désolé Coca et Pepsi », qui n’a sans doute pas été du goût de la seconde marque citée, celle-ci étant l’un des principaux sponsors de la Ligue de football américain.
Des colonies israéliennes « illégales »
Mais cette fois, c’est bien le fait que la société SodaStream est israélienne qui a amené Oxfam à rompre son partenariat avec l’actrice. « Oxfam est opposé à tout échange commercial avec des colonies israéliennes, illégales en vertu du droit international », écrit l’ONG dans un communiqué. Pour Oxfam, des entreprises telles que SodaStream, qui travaillent notamment dans les colonies israéliennes en territoires palestiniens, « aggravent la pauvreté et le déni de droits des communautés palestiniennes [qu’Oxfam] travaille à soutenir ».
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L’ONG salue cependant le travail réalisé en partenariat avec l’actrice depuis 2005, qui était devenue officiellement ambassadrice d’Oxfam en 2007. Scarlett Johansson avait notamment aidé à « mettre en évidence l'impact des catastrophes naturelles et à lever des fonds pour sauver des vies et lutter contre la pauvreté », affirme l’ONG dans son communiqué.