A la Une : tragédie au large des Bahamas, une trentaine d’Haïtiens noyés

C’est à la Une du Miami Herald : un voilier transportant 150 immigrants haïtiens a chaviré au large des Bahamas. On estime qu’une trentaine d’entre eux sont morts.

Pour se faire une idée de la tragédie, il suffit de regarder la manchette du journal. Une photo du bateau prise depuis un hélicoptère des gardes-côtes américains montre comment les immigrants, plus d’une centaine, s’accrochent à la coque. Selon le Miami Herald, ils ont dû attendre plusieurs heures ainsi, avant d’être secourus. Pour l’instant on ignore combien d’Haïtiens ont péri, écrit le quotidien. 
 
Selon un responsable des gardes-côtes, cité par le Miami Herald, il y avait trop de passagers sur ce bateau. « Il n’était pas fait pour ce genre de voyage, c’était trop dangereux », selon le Commandant Gabe Somma. Les immigrants ont passé huit à neuf jours en mer, beaucoup d’entre eux étaient déshydratés. Ces tragédies arrivent régulièrement, rappelle le Miami Herald. En octobre dernier, quatre femmes ont ainsi été retrouvées noyées au large de Miami. On estime qu’une centaine d’immigrants haïtiens meurent chaque année dans ces circonstances, en tentant de fuir leur pays.

Des sanctions contre la République dominicaine

La Caricom, la Communauté caribéenne a décidé de suspendre une demande d'adhésion de la République dominicaine jusqu'à ce que Saint-Domingue agisse pour arrêter de violer les droits de citoyenneté des Dominicains d'origine haïtienne, c’est la Une du site d’Alterpresse.La Caricom a également menacé de déposer une résolution à l'Assemblée générale de l'ONU condamnant la décision de la Haute cour dominicaine qui refuse la citoyenneté à plus de 250 000 enfants de sans-papiers haïtiens nés en République dominicaine.

La Caricom estime que la décision de la Cour constitutionnelle dominicaine est « particulièrement répugnante », car  elle ne tient pas compte du jugement de la Cour interaméricaine des droits de l'homme. Cette Cour demandait à la République dominicaine en 2005 qu’elle rende conforme ses lois et pratiques d'immigration avec les dispositions de la Convention américaine relative aux droits de l'homme. Pour l’instant, le gouvernement de Saint-Domingue n’a pas réagi à la sanction de la Caricom, écrit le journal Listin.

La passation de pouvoir se prépare au Honduras

Il n’est pas encore officiellement déclaré président élu, mais Juan Hernandez prépare déjà la passation de pouvoir, note El Heraldo. Juan Hernandez a rencontré le président sortant, Porfirio Lobo pour organiser la transition. La prise de fonction est prévue en janvier 2014.

Trois jours après l’élection présidentielle du 24 novembre 2013, tous les bulletins de votes n’ont toujours pas été dépouillés, mais aucun doute sur le résultat des urnes : le candidat de droite a remporté le scrutin, selon le Tribunal suprême électoral, rapporte le journal hondurien. L’opposition de gauche n’est toujours pas de cet avis. Elle accuse le gouvernement d’avoir commis des fraudes. 19 % des votes auraient été manipulés, selon la candidate perdante Xiomara Castro qui se prononcera sur ce scrutin vendredi prochain, nous apprend El Heraldo.
 
Le parti au pouvoir a aussi raflé la mise aux élections municipales (organisées également dimanche 24 novembre 2013). Selon des estimations publiées par El Tiempo, le Partido nacional contrôle désormais 59 % des municipalités au Honduras. Le PN devient aussi la plus grande force politique au Parlement, avec 47 députés. Ce n’est toutefois pas suffisant pour obtenir une majorité absolue à lui tout seul. D’après El Tiempo les tractations politiques entre les différents partis auraient déjà commencé.

Prisonnier et gérant d’un hôtel de luxe
 
Il est probablement l’un des prisonniers les mieux payés de Brasilia. Son nom : José Dirceu, le bras droit de l’ancien président Lula. Ce personnage clé du pouvoir a été condamné le 14 novembre 2013 à dix ans et dix mois de prison pour corruption. Emprisonné depuis à Brasilia, mais avec l’autorisation de travailler pendant la journée, il vient de décrocher un poste bien rémunéré, selon le journal O Globo : 7 000 euros pour gérer un hôtel de luxe dans la capitale brésilienne. Ses horaires de travail sont plutôt confortables, de 8 heures à 17 heures. Le soir il retourne dans sa cellule.

Berlin, ville refuge pour les militants de WikiLeaks et les défenseurs d’Edward Snowden

Pendant la guerre froide, Berlin était la ville qui comptait le plus d’espions au monde. Aujourd’hui, c’est un haut lieu de la « contre-culture où les geeks sont représentés au Parlement local par le Parti pirate, qui défend les droits et les libertés sur Internet ». Pas étonnant que ceux qui veulent échapper à la surveillance des autorités y ont élu domicile, estime Washington Post. C’est le cas de l’ancien porte-parole de WikiLeaks Jacob Appelbaum, de la réalisatrice américaine Laura Poitras, qui a étroitement travaillé avec Edward Snowden l’ancien employé de la NSA. 

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