C’est à lire dans The Globe and Mail. Le quotidien porte un jugement assez sévère sur l’actuel gouvernement français et la France en général. « Le pays a la trouille », écrit l’éditorialiste Konrad Yakabuski, François Hollande est le président le plus impopulaire depuis que les sondages en France existent.
L’économie est désormais considérée comme « the sick man of Europe », « l’homme malade de l’Europe » et pour les électeurs, le remède est pire que la maladie.
En fait, selon le Globe and Mail, la France n’est pas gouvernée depuis le Palais de l’Elysée ou par l’Assemblée nationale mais par une opposition de politiciens d’extrême-gauche et d’extrême-droite. Et le quotidien de conclure : « à peine 18 mois après son élection, Monsieur Hollande est un canard boiteux (en français dans l’article) dont le parti pourrait se débarrasser avant que la sanction ne vienne des urnes ».
L’enquête sur le massacre de Newtown ne dévoile pas les mobiles du tueur
Le massacre de l’école primaire Sandy Hook, c’était il y a presque un an aux Etats-Unis, à Newtown. L’enquête a donné lieu à un premier rapport, publié hier lundi 25 novembre 2013 par le procureur de l'Etat du Connecticut. On peut lire ce document de 48 pages en entier sur le site d’information Mother Jones.
Les conclusions du rapport sont loin d’être satisfaisantes, selon le Washington Post. Il ressort de l’enquête que le tueur Adam Lanza a agi seul et avait prémédité son acte, y compris son suicide. Mais on ne sait rien sur ses mobiles. « Pourquoi a-t-il tué 27 personnes dont 20 enfants ? Malheureusement, cette question restera peut-être à jamais sans réponse », peut-on lire dans le rapport. Commentaire de la chaîne CNN : « L’auteur du massacre a emporté son secret dans la tombe ».
Ce massacre avait traumatisé les Etats-Unis et relancé le débat sur les armes à feu. Le président Barack Obama a voulu renforcer le contrôle des armes mais il s’est heurté à l’intransigeance du Sénat.
Barack Obama, super-collecteur de fonds
Le président est reparti en campagne électorale. En tout cas indirectement car si Barack Obama ne se représente pas, il continue toutefois à récolter des fonds, nous apprend Politico. Le Parti démocrate organise cette année une soixantaine d’événements pour renflouer ses caisses en vue des élections législatives de mi-mandat en 2014. Un de ces événements a eu lieu lundi soir, le 25 novembre 2013, à Los Angeles. Le président a donné une réception à la maison de l’ancien basketteur vedette "Magic" Johnson. Pour y participer, il fallait sortir la coquette somme de 2 500 dollars, précise le Los Angeles Times. Mais ce n’est encore rien. Plus tard dans la soirée, Barack Obama a organisé un diner très select, prix d’entrée : 16 000 dollars par personne.
La victoire de Juan Hernandez au Honduras est « irréversible »
Et pendant que le président américain se transforme en super-collecteur de fonds, on compte toujours les votes au Honduras. Deux jours après les élections présidentielles et législatives, 67 % des bulletins de votes ont été dépouillés, nous dit le journal El Tiempo. Le candidat du parti au pouvoir, Juan Hernandez maintient son avance de 5 % sur sa principale adversaire, Xiomara Castro. Du coup le président du Tribunal suprême électoral a estimé que la tendance est « irréversible ». Mais le candidat de droite n’a pas encore été déclaré officiellement président du Honduras. Et le camp adverse n’est toujours pas prêt à accepter la défaite.
Manuel Zelaya, l’ancien président renversé en 2009, aujourd’hui président du Parti de gauche Libre est convaincu que son épouse Xiomara Castro est sortie victorieuse du scrutin de dimanche. Il l’a dit devant une foule de militants, rapporte El Heraldo. « Si c’est nécessaire, nous allons demander le recomptage des votes et nous allons descendre dans la rue », a martelé Manuel Zelaya.
Des sanctions contre la République dominicaine ?
Cela fait deux mois que la crise dure entre Haïti et la République dominicaine. Une crise qui fait suite à la décision de la justice dominicaine de retirer la nationalité aux citoyens d’origine étrangère, dont la plupart sont « d’ascendance haïtienne », comme le souligne Le Nouvelliste. D’après le journal, une réunion entre les deux pays a eu lieu à Caracas le 19 novembre, mais aucun accord n’a été trouvé.
Ce mardi 26 novembre 2013, les présidents de plusieurs Etats caribéens, y compris d’Haïti (Michel Martelly) se réunissent à Trinidad pour discuter du dossier. Selon le Miami Herald, ils pourraient décider de sanctions à l’encontre de la République dominicaine.