Avec notre correspondant à New York, Karim Lebhour
La reprise des pourparlers entre Israéliens et Palestiniens a consisté en une très symbolique rupture de jeûne au département d’Etat, une visite à la Maison Blanche avec Barack Obama et une première séance de négociations, dont rien n’a filtré.
Tous ont fait assaut d’optimisme. « Ce sont les Palestiniens qui bénéficieront le plus d’un accord », a lancé Saëb Erakat. Tzipi Livni juge que l’histoire ne se fait pas par les cyniques, mais par ceux qui n’ont pas peur de rêver. John Kerry, lui, a martelé qu’un accord est possible dans neuf mois.
Toutes les questions seront sur la table
« Les parties sont tombées d'accord aujourd'hui pour que toutes les questions du statut final, toutes les questions fondamentales, et toutes les autres questions soient sur la table des négociations, avec un seul objectif : mettre fin au conflit et mettre fin aux revendications. »
Les véritables négociations commenceront dans quinze jours en Israël ou dans les Territoires palestiniens. Martin Indyk, le nouvel émissaire américain, sera présent.