Brésil: les JMJ à la plage, à Copacabana, pour les dernières rencontres

Plus d’un million et demi de personnes ont assisté vendredi 26 juillet au chemin de croix sur la plage de Copacabana, en présence du Pape. Le ciel bleu et le soleil sont réapparus sur Rio pour la célébration, attirant encore davantage de monde. Quatorze stations traditionnelles, avec chaque fois des pièces de théâtre représentant la passion du Christ, une procession immense retransmise sur les écrans géants de Copacabana. C'est sur cette plage que les derniers rendez-vous de ces JMJ vont finalement se tenir. Un changement de programme imposé par la pluie qui a inondé le site initialement prévu et suscite la polémique à Rio de Janeiro. Sur place, les pèlerins se préparent à passer tout week-end sur la plage.

Avec notre correspondant à Rio de Janeiro, François Cardona

Acclamé par la foule, le Pape vient de remonter Copacabana en suivant le chemin de croix dressé sur la plage. Non loin, les pieds dans l’eau, au son de la musique, les jeunes pèlerins profitent du ciel bleu, après quatre jours ininterrompus de pluie. Colin, 17 ans, venu des Etats-Unis, s'enthousiasme :« Après le mauvais temps, on a eu vraiment une journée magnifique. C’est fort de voir tous ces gens sur la plage réunis pour cette célébration. Alors pour la veillée, on va sûrement passer la nuit ici sur le sable. Le pape sera là, ça vaut la peine !»

Toilettes installés en urgence et patrouilles policières renforcées

Car ce samedi, si le temps le permet, les jeunes pèlerins devront passer la nuit à la belle étoile sur le sable de Copacabana. Même si rien ou presque n’est prévu pour les héberger et les nourrir.

Avec son groupe venu d’Indonésie, Davi, 22 ans, hésite car elle craint pour leur sécurité : « ça n’a vraiment rien à voir avec les JMJ précédentes, comme à Madrid ou Sydney. Ca serait mieux si les organisateur décidaient d’un endroit plus confortable et plus sécurisé pour passer la nuit ensemble » insiste-t-elle.

Dans l’urgence, la mairie est train d’installer sur Copacabana, des rangées de dizaines de toilettes et d’augmenter le nombre de postes de santé. Durant tout le week-end, le quartier est interdit à la circulation. Des milliers de policiers y circulent en permanence.

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