Avec notre envoyée spéciale à Rio de Janeiro, Geneviève Delrue
Généralement, quand un pape arrive à l’aéroport, il y a une cérémonie d’accueil, de la musique militaire, l’hymne du pays qui accueille, l’hymne du Vatican qui est joué.
Ce 22 juillet, rien de tout cela. A la place, une chorale d’enfants et un bouquet de fleurs. Une arrivée très peu protocolaire donc.
Le pape a été accueilli à sa descente d’avion par le large sourire et la poignée de main énergique de la présidente Dilma Rousseff qui semblait détendue malgré les tensions sociales auxquelles elle doit faire face.
Le pape est ensuite monté dans une Fiat gris métallisé, pour se diriger vers le palais de Guanabara où il doit prononcer son premier discours.
Là encore, finie la traditionnelle papamobile ! Un déplacement simple, presque comme un voyageur qui quitte l’aéroport, ce qui n’a pas été facile pour les gardes du corps qui repoussaient parfois un peu brutalement les pèlerins qui touchaient la voiture du pape pour le saluer de plus près.
Le souci de simplicité et de proximité du pape François pose des problèmes aux personnes en charge de sa sécurité.